Amélioration des processus d'ozonation pour le traitement tertiaire des eaux usées
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Client / Type de client :
Aéroport de Bruxelles
Problématique / Besoin :
L'exploitation de l'aéroport de Bruxelles, Zaventem, est pris en charge par Brussels Airport. Somme toute, 260 entreprises et approximativement 20 000 personnes travaillent sur cette exploitation.
Quotidiennement, sans compter les milliers d'employés, environ 30 000 passagers utilisent les terminaux de l'aéroport.
C'est dans une station d'épuration biologique réservée à l'aéroport que les eaux usées sanitaires sont traitées. Ces eaux proviennent des terminaux de l'aéroport mais aussi de 300 avions qui atterrissent quotidiennement. Les eaux usées sanitaires sont donc traitées simultanément aux eaux usées (eaux pluviales polluées) et proviennent en partie du dégel des avions (nommé de-icing).
Méthode utilisée / Réponse apportée :
TREVI a assuré la conception et la réalisation de cette station d'épuration. L'entreprise est également en charge du suivi quotidien mais aussi de sa maintenance.
Le fonctionnement est le suivant ; pour commencer, les eaux usées sanitaires sont filtrées dans un tamis rotatif. La composition du traitement biologique se divise en 4 parties. En effet, le système à boues activées possède : 2 bassins de dénitrification, un bassin de nitrification et bien sûr une aération finale.
L'installation se veut flexible grâce à un bassin qui change de mission en fonction des circonstances : tantôt bassin de stockage des boues, tantôt bassin de traitement supplémentaire pour le traitement des eaux de de-icing.
Voici quelques chiffres pour une vision plus globale :
- 2 400 m³/j d'eau usée traités
- charge polluante de 9 800 kg DCO/j et presque 420 kg N/j
- capacité de l'installation de 73 000 équivalents habitant sur base de la charge en DCO
- volume du traitement biologique de 5 100 m³
Notons que concernant le traitement des eaux de de-icing, ce volume peut être augmenté de 3 000 m³ grâce à l'inclusion, au sein de la filière de traitement, d'un bassin de stockage des boues. C'est alors que l'eau traitée biologiquement est dissociée des boues activées via un décanteur de 1 650 m³. L'effluent purifié passe par un canal venturi et est ensuite rejeté en eau de surface. Dans le 1er bassin, une partie des boues décantées est recirculée et purgée en direction du bassin de stockage des boues.
La composition des eaux qui proviennent du procédé de dégel des avions est mesurée en continu par un analyseur COT dans le but de gérer la destination de ces eaux. Ainsi, selon le degré de pollution, les eaux provenant du de-icing peuvent être stockées dans un bassin tampon de 1 500 m³. Si aucune pollution n'est constatée, l'eau est rejetée sans traitement et lorsque l'eau est polluée, elle subit un traitement dans le 1er bassin de dénitrification ou alors grâce à l'extension de capacité (stockage des boues), avec les eaux sanitaires. Aussi, l'eau usée provenant du de-icing peut être utilisée pour le 2ème étage de dénitrification, en tant que source carbonée.