BioBarrier ® HSMBR ® : Réutilisation de l’eau à forte charge
Traitement & réutilisation de l'eau
Le système le plus performant au monde !
Dépassant largement les exigences en matière de qualité de traitement définies dans les réglementations locales, ce système produit des eaux traitées de haute qualité qui offrent de nouvelles opportunités pour les projets de réutilisation des eaux usées.
Le HSMBR aide à répondre aux besoins de plus en plus stricts des normes de qualité de l'eau, des problèmes de sites isolés et des applications de réutilisation de l'eau. Sont utilisation permet d'avoir des effets positifs sur les ressources en eau du monde entier. Modèles standards de 5,6 m3/j à 34 m3/j
Description du produit
Les systèmes BioBarrier® HSMBR® (High Strength Membrane Bioreactor) aident à répondre aux besoins de plus en plus exigeants des applications spécialisées. Les membranes et les processus utilisés dans ce système avancé agissent comme une barrière physique impénétrable pour presque tous les polluants courants trouvés dans les eaux usées d’aujourd'hui. La technologie de pointe offre l'effluent de la plus haute qualité possible sur le marché. Le BioBarrier® a été le premier système au monde à être approuvé pour la réutilisation de l'eau (NSF/ANSI Std 350).
La conception complète et optimisée du BioBarrier simplifie considérablement la décantation, le dégrillage, l'aération directe et l'ultrafiltration du processus de traitement des eaux usées, afin d’éliminer 99,9 % des contaminants.
Le BioBarrier® HSMBR® vous offre la possibilité de réutiliser et de recycler vos eaux usées pour des utilisations telles que la chasse d'eau des toilettes, l'irrigation, les réservoirs d’incendies, etc, ce qui permet de réduire les coûts d'utilisation et d’augmenter son autonomie en eau.
Bénéfices
La technologie BioBarrier® permet une installation hors sol ou enterrée, dans un encombrement réduit. Facile à utiliser et autonome, le BioBarrier® HSMBR® est la solution parfaite pour les applications à DBO extrêmement élevée et à grand débit.
Applications
•Collectivités, semi collectif, industrie, agroalimentaire, restaurants, viticulture, brasseries, sites autonomes, hébergements écologiques, zones Natura 2000 •Eaux chargées et complexes, élimination de l’azote •Recyclage, autonomie en eau, rejet direct, exigences réglementaires strictes, zones zéro rejet
Avantages
- Conçu pour gérer les environnements extrêmes
- Traite les fortes charges polluantes
- Eau 100% réutilisable
- Système autonome
- Traite tous types d’eaux (grises, noires, douces, salées)
- Maintenance facile et réduite
- Ultra Compact (épandage facultatif)
- Ne craint pas les variations de charges
- Modulaire et adaptable en tous types de cuves
- Consommation énergétique réduite
Certifications
Normes NSF/ANSI 40, 245 et 350 (réutilisation de l'eau) Européennes EN-12566-3 – CE
Élimine 99,9999% des bactéries, virus, 99,8% MES, 99,4% DBO5, 97% DCO, 98% Azote
DBO5, MES : 10 mg/l
Caractéristique | Valeur |
---|---|
Capacité de traitement | 5675 l/j à 34069 l/j |
Mousse marron BA
En moyenne combien de DB05 est émise par jour dans une station de lavage de véhicule ?
Pour réduire cette charge polluante, des systèmes avancés comme le BioBarrier® HSMBR® ou le BioBarrier® MBR peuvent être intégrés. Ces systèmes de traitement des eaux usées sont capables d'éliminer jusqu'à 99,4% de la DBO5, produisant ainsi un effluent de haute qualité, conforme aux normes strictes de réutilisation de l'eau (NSF/ANSI Std 350).
En mettant en place de telles technologies, une station de lavage peut considérablement minimiser son impact environnemental, tout en optimisant la réutilisation de l'eau traitée pour des applications non potables, telles que le lavage ou l'irrigation.
Je souhaiterais monter une station de lavage en bord de mer, est-il possible de traiter et utiliser l’eau de mer si elle est présente en sous sol ?
En complément, la pompe doseuse hydro-motrice Dosatron D9WL3000 peut assurer une injection précise de produits de traitement, optimisant ainsi l'efficacité du processus de désinfection. Pour la désinfection finale des eaux traitées, le réacteur BIO-UV de la gamme IAM est recommandé, car il garantit une désinfection sans altération des propriétés physico-chimiques de l'eau, assurant ainsi une sécurité sanitaire optimale.
Ces technologies combinées permettent non seulement de traiter efficacement l'eau de mer mais aussi de la recycler pour une utilisation durable dans une station de lavage en bord de mer.
Comment arriver à traiter des eaux usées dans un écosystème fragile et isolé tout en ayant des performances constantes dès le premier jour ? Retrouvez un cas d'étude unique en son genre dessinant le standard du traitement des eaux usées pour les lodges et habitats flottants d'aujourd'hui et de demain. #BioBarrier #BioMicrobics #water #ReUse #lodge #habitat #flottant #ecologie #environnement
Evènements ou le produit sera présent :
Certifications |
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EN-12566-3 – CE |
NSF/ANSI 245 |
NSF/ANSI 350 (réutilisation de l'eau) |
NSF/ANSI 40 |
Posez une question sur le produit
Poser une questionMousse marron BA
En moyenne combien de DB05 est émise par jour dans une station de lavage de véhicule ?
Pour réduire cette charge polluante, des systèmes avancés comme le BioBarrier® HSMBR® ou le BioBarrier® MBR peuvent être intégrés. Ces systèmes de traitement des eaux usées sont capables d'éliminer jusqu'à 99,4% de la DBO5, produisant ainsi un effluent de haute qualité, conforme aux normes strictes de réutilisation de l'eau (NSF/ANSI Std 350).
En mettant en place de telles technologies, une station de lavage peut considérablement minimiser son impact environnemental, tout en optimisant la réutilisation de l'eau traitée pour des applications non potables, telles que le lavage ou l'irrigation.
Je souhaiterais monter une station de lavage en bord de mer, est-il possible de traiter et utiliser l’eau de mer si elle est présente en sous sol ?
En complément, la pompe doseuse hydro-motrice Dosatron D9WL3000 peut assurer une injection précise de produits de traitement, optimisant ainsi l'efficacité du processus de désinfection. Pour la désinfection finale des eaux traitées, le réacteur BIO-UV de la gamme IAM est recommandé, car il garantit une désinfection sans altération des propriétés physico-chimiques de l'eau, assurant ainsi une sécurité sanitaire optimale.
Ces technologies combinées permettent non seulement de traiter efficacement l'eau de mer mais aussi de la recycler pour une utilisation durable dans une station de lavage en bord de mer.
Savez-vous s'il y a des distances à respecter pour installer une station proche d'une déjà existante?
Typiquement, une distance minimale de 3 mètres est recommandée par rapport aux limites de propriété. Pour les distances entre deux stations, il est conseillé de consulter le Plan Local d'Urbanisme (PLU) de la commune ou de se référer aux normes locales qui peuvent imposer des exigences spécifiques.
Des produits comme le BioBarrier® HSMBR® ou l'oxyfix® C-90, réputés pour leur efficacité, sont souvent installés avec des précautions supplémentaires pour éviter les interférences hydrauliques ou mécaniques. Il est également prudent de consulter le Service Public d'Assainissement Non Collectif (SPANC) pour obtenir des conseils adaptés à la situation locale et garantir la conformité avec les réglementations en vigueur.
Quelles sont les meilleures pratiques pour le dimensionnement d'une unité de traitement des eaux industrielles et des lixiviats ?
### 1. **Caractérisation des Effluents**
- **Analyse Physico-Chimique** : Effectuer une analyse détaillée des effluents pour déterminer les paramètres comme le pH, la DBO (Demande Biologique en Oxygène), la DCO (Demande Chimique en Oxygène), les métaux lourds, les hydrocarbures, les matières solides en suspension (MES), etc.
- **Variabilité des Charges** : Étudier la variabilité des charges polluantes en fonction du temps (journalière, saisonnière) pour prévoir les pics de pollution.
### 2. **Choix des Technologies de Traitement**
- **Prétraitement** : Inclure des étapes de prétraitement comme la dégrillage, le dessablage, et la floculation. Le flottateur à air dissous **KLARICELL RJ** est un exemple d'équipement combinant clarification et filtration sur sable, idéal pour des effluents avec concentration en solides jusqu'à 150 mg/l.
- **Traitement Primaire** : Utiliser des technologies adaptées comme les flottateurs à air dissous (**UNICELL**, **SUPERCELL**), des séparateurs d'hydrocarbures, et des systèmes de décantation.
- **Traitement Secondaire** : Employer des systèmes biologiques comme les réacteurs à membranes bioreactors (**BioBarrier® HSMBR®**, **BioBarrier MarineMBR**), ou des biodisques pour l'élimination de la DBO et DCO.
- **Traitement Tertiaire** : Intégrer des systèmes d’ultrafiltration, d’osmose inverse (**AZUD WATERTECH OSM INDUSTRIAL**), et de désinfection par UV (**BIO-UV Gamme DW**, **Triogen Integra**) pour la réutilisation ou le rejet en milieu naturel.
### 3. **Dimensionnement Hydraulique**
- **Débit** : Calculer le débit moyen et de pointe des effluents à traiter. Par exemple, la tour de dégazage mobile **MODA 100** peut traiter jusqu'à 100 m³/h.
- **Temps de Retention** : Déterminer les temps de rétention nécessaires pour chaque étape de traitement pour garantir une efficacité maximale. Cela inclut les volumes des bassins de rétention et de traitement.
### 4. **Équipements spécifiques**
- **Stations de Pompage** : Pour le transfert des eaux usées, des équipements comme **ACQUA-PUMP** sont essentiels pour des applications maritimes ou industrielles nécessitant un transfert de 12 m³/heure.
- **Systèmes de Flottation** : **KLARICELL RJ** offre une solution de flottation et filtration intégrée, tandis que **UNICELL** est adapté aux effluents gras et chargés.
- **Désionisation** : Pour des applications nécessitant une haute pureté de l'eau, les unités mobiles de désionisation comme **MODI 15000** peuvent être utilisées.
### 5. **Automatisation et Contrôle**
- **Systèmes de Télégestion** : Intégrer des systèmes comme **BW-AUTOMATIQUE®** pour l'automatisation et la surveillance à distance du fonctionnement de l'unité de traitement, incluant le contrôle des pompes et des filtres.
- **Capteurs et Moniteurs** : Utiliser des capteurs pour le contrôle en temps réel des paramètres critiques comme la qualité de l'eau, les niveaux de pollution, et la performance des équipements.
### 6. **Réglementations et Normes**
- **Conformité** : Assurer que toutes les technologies et pratiques utilisées sont conformes aux normes locales et internationales. Par exemple, les systèmes UV de la gamme **BIO-UV DW** sont certifiés ACS UV pour la potabilisation de l'eau.
- **Certifications** : Choisir des équipements avec des certifications pertinentes comme **CE**, **NSF/ANSI**, **MARPOL**, et **USCG** pour garantir la qualité et la fiabilité du traitement.
### 7. **Évolutivité et Flexibilité**
- **Modularité** : Concevoir des systèmes modulaires qui peuvent être facilement étendus ou modifiés pour répondre aux besoins futurs. Par exemple, la gamme **BIO-SEA Lowflo** offre une modularité pour s'adapter à différents débits et configurations de navires.
- **Maintenance** : Prévoir des équipements avec une maintenance facile et des coûts d'exploitation réduits. Les systèmes comme **BioBarrier® HSMBR®** sont conçus pour une maintenance minimale et une efficacité maximale.
En suivant ces meilleures pratiques, le dimensionnement et la conception d'une unité de traitement des eaux industrielles et des lixiviats peuvent être optimisés pour garantir une performance fiable, une conformité réglementaire et une durabilité environnementale.
Quels sont les principes et les avantages de la biofiltration dans le traitement de l'eau ?
### Principes de la Biofiltration
1. **Support de Filtration** :
- Les microorganismes sont fixés sur un support solide, tel que du charbon actif, du sable, des gravillons ou des matériaux synthétiques. Ce support offre une surface large pour la colonisation microbienne.
2. **Biofilm** :
- Les microorganismes forment un biofilm sur la surface du support de filtration. Ce biofilm est une couche biologique composée de cellules microbiennes et de substances polymériques extracellulaires (SPE) qui facilitent l'adhésion des cellules et leur interaction avec les contaminants.
3. **Dégradation des Polluants** :
- Les microorganismes présents dans le biofilm décomposent les polluants organiques par des processus métaboliques. Les polluants sont transformés en produits moins nocifs, comme le dioxyde de carbone, l'eau et des biomasses.
4. **Écosystème Équilibré** :
- La biofiltration crée un écosystème équilibré où divers types de microorganismes coexistent et se complètent pour dégrader une large gamme de contaminants. Cela inclut les polluants organiques, les nutriments (azote, phosphore) et certains métaux lourds.
### Avantages de la Biofiltration
1. **Efficacité de Traitement** :
- La biofiltration est efficace pour éliminer une large gamme de contaminants, y compris les matières organiques dissoutes, les nutriments et certains composés inorganiques. Par exemple, les systèmes BioBarrier® HSMBR® sont capables d'éliminer 99,9999% des bactéries et virus, 99,8% des matières en suspension (MES), 99,4% de la demande biologique en oxygène (DBO5), 97% de la demande chimique en oxygène (DCO) et 98% de l'azote.
2. **Durabilité et Écologie** :
- Les systèmes de biofiltration sont durables et respectueux de l'environnement. Ils utilisent des processus naturels pour traiter l'eau sans nécessiter l'ajout de produits chimiques agressifs. Par exemple, le système BioBarrier® Winery utilise des membranes à haute résistance pour traiter les effluents vinicoles et peut recycler l'eau pour des utilisations telles que l'irrigation, réduisant ainsi la consommation d'eau.
3. **Adaptabilité et Flexibilité** :
- Les systèmes de biofiltration peuvent être modulaires et adaptables à différents volumes de production et types d'eau usée. Par exemple, les systèmes BioBarrier® peuvent traiter des volumes allant de 5675 l/j à 34 069 l/j et sont conçus pour gérer des environnements extrêmes et des fortes charges polluantes.
4. **Consommation Énergétique Réduite** :
- La biofiltration nécessite généralement moins d'énergie comparée à d'autres méthodes de traitement de l'eau telles que l'oxydation chimique ou la distillation. Cela rend les systèmes de biofiltration plus économiques à long terme.
5. **Maintenance Facile et Réduite** :
- Les systèmes de biofiltration, comme le BioBarrier® HSMBR®, sont conçus pour être faciles à maintenir avec un entretien minimal. Ils sont autonomes et peuvent fonctionner de manière fiable avec peu d'intervention humaine.
6. **Réutilisation de l'Eau** :
- Un autre avantage clé de la biofiltration est la possibilité de réutiliser l'eau traitée. Par exemple, l'eau traitée par le système BioBarrier® peut être réutilisée pour des applications comme la chasse d'eau des toilettes, l'irrigation, ou les réservoirs d’incendies, contribuant ainsi à une gestion plus durable des ressources en eau.
En résumé, la biofiltration est une méthode efficace, durable et flexible pour le traitement de l'eau, capable de gérer une large gamme de contaminants et de réduire les coûts énergétiques et de maintenance. Les systèmes comme BioBarrier® HSMBR® et BioBarrier® Winery illustrent bien les avantages et les applications possibles de cette technologie.
Existe t il une règlementation sur le traitement d'effluents industriels contenant des antibiotiques ?
### Réglementations Générales
1. **Directives Européennes**:
- **Directive Cadre sur l'Eau (2000/60/CE)** : Cette directive vise à protéger les ressources en eau et peut inclure des exigences spécifiques pour les substances prioritaires, y compris certains antibiotiques.
- **Directive sur les Émissions Industrielles (2010/75/UE)** : Cette directive régit les émissions de polluants dans l'air, l'eau et le sol par les installations industrielles, y compris les traitements des effluents contenant des substances pharmaceutiques.
2. **Normes Internationales**:
- **ISO 14001** : Système de management environnemental qui peut inclure des procédures pour le traitement des effluents industriels contenant des substances dangereuses comme les antibiotiques.
3. **Réglementations Nationales**:
- Chaque pays peut avoir ses propres réglementations spécifiques. Par exemple, en France, la loi sur l'eau et les milieux aquatiques (2006) et les arrêtés ministériels peuvent spécifiquement réguler les rejets d'effluents industriels.
### Traitement des Effluents Contenant des Antibiotiques
Pour traiter les effluents contenant des antibiotiques, il est souvent nécessaire d'utiliser des technologies avancées de traitement. Voici quelques-unes des solutions technologiques disponibles :
1. **Bioreacteurs à Membrane (MBR)** :
- **BioBarrier® HSMBR** : Un système de traitement des eaux usées de haute performance utilisant des membranes pour éliminer 99,9% des contaminants, y compris les antibiotiques. Il est certifié pour la réutilisation de l'eau selon les normes NSF/ANSI 350.
2. **Procédés d’Oxydation Avancée (AOP)** :
- **Process AOP** : Utilise le peroxyde d'hydrogène et la lumière UV pour oxyder et décomposer les composés organiques, y compris les antibiotiques, transformant ces derniers en molécules biodégradables.
3. **Échangeurs d'Ions et Fibres Chelatantes** :
- **METALICAPT® MFD11** : Fibre chelatante échangeuse de cations, utilisée pour l’élimination des traces de métaux lourds et potentiellement des antibiotiques dans les eaux de procédés.
4. **Evaporateurs sous Vide** :
- **Prowadest P** : Utilise la distillation sous vide pour séparer les phases aqueuses, permettant une concentration et une évacuation efficace des résidus pharmaceutiques.
### Points Clés de la Réglementation
- **Limites de Concentration** : Les réglementations peuvent imposer des limites précises sur les concentrations maximales d'antibiotiques dans les effluents traités.
- **Techniques de Traitement** : Certaines réglementations peuvent exiger l'utilisation de technologies spécifiques ou la mise en place de systèmes de traitement avancés pour garantir la dégradation efficace des antibiotiques.
- **Surveillance et Rapport** : Les installations doivent souvent surveiller et rapporter régulièrement les niveaux de contaminants, y compris les antibiotiques, pour s'assurer de la conformité avec les normes réglementaires.
### Conclusion
Oui, il existe une réglementation sur le traitement des effluents industriels contenant des antibiotiques, et cette réglementation peut être complexe, impliquant diverses directives et normes. Des technologies avancées, telles que les bioreacteurs à membrane, les procédés d’oxydation avancée, les fibres chelatantes et les évaporateurs sous vide, sont disponibles pour répondre aux exigences de traitement de ces effluents.
Quelles sont les meilleures pratiques pour le recyclage de l'eau dans les stations de lavage auto?
1. **Systèmes de Traitement de l'Eau Avancés** :
- **BioBarrier® MBR et BioBarrier® HSMBR®** : Ces systèmes utilisent la technologie de bioréacteur à membrane (MBR) pour traiter les eaux usées à un niveau élevé. Ils éliminent plus de 99,9% des contaminants, ce qui permet de réutiliser l'eau pour diverses applications dans la station de lavage. Le BioBarrier® HSMBR® est particulièrement adapté pour les environnements avec des charges polluantes élevées.
2. **Séparation et Filtration des Solides** :
- **Dégrilleur MyTEE®** : Ce système de dégrillage assure la séparation des solides inorganiques et des sédiments. Il prévient le colmatage prématuré des zones d'absorption et améliore les conditions d'écoulement.
- **GritCup®** : Un dispositif tout hydraulique pour le lavage et le classement des particules, efficace pour séparer et laver les particules sans recourir à des eaux de lavage supplémentaires.
3. **Pompes Doseuses pour le Traitement Chimique** :
- **Pompe doseuse hydro-motrice D9WL2 et D9WL3000** : Ces pompes permettent un dosage précis des produits chimiques sans recours à l'électricité, utilisant la pression de l'eau comme force motrice. Elles sont idéales pour l'injection de produits de traitement de l'eau.
4. **Gestion de la Réutilisation de l'Eau** :
- **ASMR® - Acqua Smart Reuse®** : Ce système est spécifiquement conçu pour le recyclage et la réutilisation de l'eau traitée dans les stations de lavage auto. Il permet de réduire les factures d'eau, contribue à une planète plus durable et assure une continuité d'activité même en cas de pénurie d'eau.
5. **Maintenance et Entretien** :
- Assurez-vous que tous les systèmes de traitement de l'eau sont régulièrement entretenus et nettoyés pour garantir leur efficacité. L'utilisation de dispositifs comme le **MyTEE®** avec fonction d'écouvillonnage CIP (Clean-in-Place) facilite l'entretien sur place.
6. **Conformité Réglementaire** :
- Utilisez des systèmes certifiés conformes aux normes locales et internationales telles que les normes NSF/ANSI 40, 245 et 350 pour la réutilisation de l'eau. Par exemple, les systèmes BioBarrier® HSMBR® et ASMR® répondent à ces normes strictes.
En intégrant ces pratiques et technologies, les stations de lavage auto peuvent non seulement améliorer leur efficacité opérationnelle, mais aussi leur impact environnemental, en recyclant et réutilisant efficacement l'eau tout en respectant les réglementations en vigueur.
Quelle est la meilleure méthode pour maintenir l'efficacité d'un filtre dans un système de filtration d'eau ?
1. **Sélection du Filtre Approprié :**
- **Choisir le bon type de filtre** pour votre application est essentiel. Par exemple, les systèmes comme le **MODF 4X80T** utilisent des filtres à disque innovants qui offrent une haute capacité de production et une efficacité de filtration élevée.
2. **Entretien Régulier et Programmation du Lavage à Contre-Courant :**
- **Nettoyage périodique** des filtres est crucial. Les systèmes comme le **LE BOY AUTO** disposent de vannes automatiques pour le lavage à contre-courant, ce qui facilite le processus de nettoyage sans intervention manuelle.
- **Systèmes de lavage à contre-courant** comme ceux intégrés dans le **MODF 4X80T** aident à maintenir l'efficacité en éliminant les particules accumulées sur le média filtrant.
3. **Surveillance et Contrôle :**
- **Monitorez les paramètres de performance** tels que la pression différentielle à travers le filtre. Des systèmes comme **ANDRITZ Mobile Filtration Unit (AMFU)** peuvent être équipés de capteurs pour surveiller la pression et la qualité de l'eau filtrée en temps réel.
- **Utiliser des dispositifs de contrôle automatique** pour optimiser la gestion du système de filtration, comme le fait le **MODF 4X80T**, qui dispose d'un contrôle automatique pour la gestion optimisée du processus de filtration.
4. **Utilisation de Matériaux Résistants et Performants :**
- **Choisir des matériaux de haute qualité** et résistants à la corrosion pour les carters et les composants du filtre, comme les carters en polypropylène des systèmes **Big Blue** ou des **Carter standard**.
- **Opter pour des fibres spécifiques** comme les fibres **METALICAPT® MFC21** pour la capture des métaux lourds, ce qui améliore l'efficacité de la filtration pour des applications spécifiques.
5. **Optimisation de l'Installation et du Design :**
- **Installer des systèmes modulaires et adaptables**, tels que le **BioBarrier® HSMBR®**, qui peuvent être configurés pour répondre à des exigences spécifiques et sont capables de gérer différentes variations de charges.
- **Utiliser des systèmes de filtration mobile** comme le **MOFI 3x60** pour une flexibilité accrue et une capacité de production élevée.
6. **Maintenance Préventive :**
- **Planifier des inspections régulières** et des remplacements programmés des éléments filtrants pour éviter l'encrassement et la dégradation des performances.
- **Utiliser des cartouches de filtration facilement remplaçables** comme les **Cartouches bobinées de fibres METALICAPT®** pour faciliter la maintenance.
En suivant ces recommandations, vous pouvez maintenir l'efficacité de votre système de filtration d'eau, prolonger la durée de vie des filtres et garantir une qualité d'eau constante et optimale pour votre application.
Quels sont les différents types de membranes utilisés dans le traitement des eaux usées et quelles sont leurs spécificités?
1. Microfiltration (MF) :
- Taille des pores : 0,1 à 10 micromètres.
- Retire particules en suspension, bactéries, certains protozoaires.
- Opère à des pressions relativement basses.
- Exemple de produit : HOUSEMEM peut incorporer des membranes de microfiltration pour une utilisation domestique, offrant une eau exempte de bactéries.
2. Ultrafiltration (UF) :
- Taille des pores : 0,01 à 0,1 micromètres.
- Retire virus, colloïdes, et certaines macromolécules organiques.
- Utilisée pour des applications nécessitant une qualité d'eau supérieure à la MF.
- Exemple de produit : BioBarrier® HSMBR® utilise l'ultrafiltration dans un bioréacteur à membrane pour éliminer jusqu'à 99,9 % des contaminants.
3. Nanofiltration (NF) :
- Taille des pores : environ 0,001 micromètres.
- Retire les matières organiques de poids moléculaire moyen, certains métaux lourds et une partie des sels.
- Opère à des pressions plus élevées que la UF.
- Exemple de produit : NanoSelect pourrait être un système utilisant la nanofiltration pour ajuster la concentration minérale de l'eau.
4. Osmose Inverse (OI) ou Reverse Osmosis (RO) :
- Taille des pores : environ 0,0001 micromètres.
- Élimine la plupart des ions inorganiques, des métaux lourds, des sels dissous et des matières organiques de faible poids moléculaire.
- Nécessite des pressions élevées pour forcer l'eau à travers la membrane dense.
- Exemple de produit : ACQUA-SALT et ACQUA-SALT 2 sont des unités de dessalement d'eau de mer basées sur l'osmose inverse, souvent équipées de systèmes de récupération d'énergie pour une efficacité accrue.
5. Membranes composites et hybrides :
- Combinent plusieurs types de matériaux ou de couches pour offrir des caractéristiques spécifiques, comme une meilleure résistance chimique ou une sélectivité accrue.
- Peuvent intégrer des fonctionnalités de différentes techniques de séparation membranaire.
Spécificités supplémentaires à considérer :
- Matériaux : Les membranes peuvent être faites de polymères, de céramique ou de matériaux composites, et chaque matériau a ses propres avantages, tels que la résistance chimique ou la durabilité.
- Configuration des modules : Les membranes peuvent être configurées en fibres creuses, en spirale, en plaques et cadres ou en tubes, selon l'application et les contraintes de conception du système.
- Résistance au colmatage et nettoyabilité : Certains systèmes, comme le BioBarrier® Winery, sont conçus pour traiter des eaux usées complexes et chargées, nécessitant des membranes résistantes au fouling et faciles à nettoyer.
- Compétences opérationnelles : Selon le niveau de complexité du système, certains équipements peuvent exiger une supervision et une maintenance plus ou moins intensives.
Dans le choix d'une membrane pour le traitement des eaux usées, il est essentiel de considérer la qualité de l'eau à traiter, les exigences réglementaires, le coût d'exploitation, ainsi que les objectifs de réutilisation ou de rejet de l'eau traitée.
Quel facteur fait augmenter la teneur en chlorure des effluents ?
1. Rejets industriels : De nombreuses industries, telles que la métallurgie, le traitement chimique, la galvanoplastie, ou encore la production de pâte à papier, peuvent rejeter des eaux usées contenant des chlorures en raison de l'utilisation de chlorure de sodium (NaCl), d'acide chlorhydrique (HCl), ou d'autres composés contenant du chlore dans leurs processus.
2. Eaux usées domestiques : Les eaux usées provenant des ménages peuvent contenir des chlorures issus de l'utilisation de produits de nettoyage, de détergents et d'eau adoucie traitée avec du sel.
3. Utilisation de sel de déneigement : Dans les régions froides, l'utilisation de sel (chlorure de sodium ou chlorure de calcium) pour le déneigement des routes peut entraîner un lessivage des chlorures vers les cours d'eau, augmentant ainsi leur concentration dans les effluents.
4. Intrusion d'eau salée : Dans les zones côtières ou à proximité de l'eau salée, l'infiltration d'eau salée dans les systèmes d'eau douce peut également augmenter la concentration en chlorures.
5. Agriculture : L'utilisation d'engrais contenant du chlore ou l'irrigation avec de l'eau contenant des chlorures peut augmenter les niveaux de chlorure dans les eaux de ruissellement agricole.
6. Sources naturelles : Les eaux souterraines ou les sources naturelles peuvent naturellement contenir des concentrations élevées de chlorure, qui peuvent se retrouver dans les effluents lorsqu'elles sont utilisées pour l'approvisionnement en eau.
Pour gérer et traiter les eaux usées contenant des niveaux élevés de chlorure, plusieurs approches peuvent être envisagées. Par exemple, l'utilisation de systèmes de traitement d'effluents tels que les évaporateurs sous vide (comme le Leviathan Dynamics' Turbevap LD40 ou la série Prowadest E), les technologies de filtration membranaire (comme le système BioBarrier® HSMBR® pour la réutilisation de l'eau à forte charge), ou les technologies avancées d'osmose inverse (représentées par des produits comme OSMOFILM) peut être efficace pour réduire les concentrations de chlorure. Ces systèmes peuvent être conçus pour retirer non seulement les chlorures mais aussi d'autres contaminants, en fonction des exigences réglementaires et des besoins spécifiques des utilisateurs.
Quel est le rôle de l'amortisseur dans un système de nanofiltration?
1. **Stabilisation de la pression** : La nanofiltration fonctionne sous une pression élevée pour forcer l'eau à traverser des membranes semi-perméables qui filtrent les contaminants. Les pompes génèrent cette pression, mais leur fonctionnement peut causer des pulsations de pression et des coups de bélier qui sont préjudiciables aux membranes et à la tuyauterie. L'amortisseur atténue ces pulsations, ce qui aide à maintenir une pression constante et douce pour le fonctionnement optimal des membranes.
2. **Protection des membranes** : Les fluctuations rapides et sévères de pression peuvent endommager les membranes de nanofiltration, qui sont des composants essentiels mais délicats du système. En stabilisant la pression, l'amortisseur contribue à prolonger la durée de vie des membranes et à réduire la fréquence des remplacements.
3. **Économie d'énergie** : Les pompes de nanofiltration n'ont pas à travailler aussi intensément pour maintenir la pression désirée lorsque les fluctuations de pression sont minimisées par un amortisseur. Cela peut conduire à une réduction de la consommation d'énergie et à une efficacité opérationnelle accrue.
4. **Continuité du service** : En cas d'arrêt momentané des pompes, l'amortisseur peut fournir une pression résiduelle suffisante pour continuer le traitement par nanofiltration pendant un court laps de temps, assurant ainsi une continuité du service.
5. **Protection contre les coups de bélier** : Un coup de bélier est une surpression soudaine dans les tuyaux, souvent causée par un arrêt rapide de la pompe. L'amortisseur absorbe cette surpression, protégeant ainsi la tuyauterie et les équipements connexes contre les dommages potentiels.
Concernant les produits liés à la nanofiltration, bien que les descriptions fournies ne mentionnent pas spécifiquement des amortisseurs, on peut extrapoler que des systèmes tels que le BioBarrier® HSMBR® ou la Dulcosmose NF pourraient intégrer des amortisseurs dans leur conception pour bénéficier des avantages mentionnés. Par exemple, la Dulcosmose NF, en tant qu'installation de nanofiltration pour le dessalement partiel, pourrait utiliser un amortisseur pour gérer les pressions de service réduites et améliorer l'efficacité de la membrane Ultra Low Pressure. De même, le BioBarrier® HSMBR®, qui traite des eaux usées à forte charge, nécessiterait probablement une gestion précise de la pression pour protéger ses membranes biologiques avancées.
Il est important de noter que l'intégration d'un amortisseur doit être conçue et dimensionnée en fonction des spécificités de chaque installation de nanofiltration, en tenant compte des paramètres opérationnels tels que le débit, la pression de service, et les caractéristiques du fluide traité.
Comment savoir si notre station d'épuration utilise l'ultrafiltration ?
1. **Examen des spécifications techniques** : Consultez les documents techniques de la station d'épuration, tels que les manuels d'exploitation, les schémas de processus, les fiches techniques des équipements ou toute documentation associée au système de traitement. Recherchez des termes tels que "ultrafiltration", "membranes à fibres creuses", "modules d'ultrafiltration", ou des références à des marques spécifiques connues pour leurs systèmes d'ultrafiltration, comme ZeeWeed, Aquasource, BioBarrier, ou Dulcoclean.
2. **Identification visuelle des équipements** : Les systèmes d'ultrafiltration sont souvent composés de modules ou de cassettes de membranes, qui peuvent être immergés dans un bassin de réaction ou placés dans des récipients sous pression. Recherchez ces modules caractéristiques qui contiennent des milliers de fibres creuses très fines à travers lesquelles l'eau est filtrée.
3. **Analyse des paramètres de fonctionnement** : Les processus d'ultrafiltration ont des caractéristiques opérationnelles distinctes, notamment des pressions de fonctionnement modérées, des taux de flux à travers les membranes spécifiques (flux transmembranaire), et des protocoles de nettoyage des membranes (backwash ou CIP - Cleaning In Place).
4. **Contrôle des paramètres de qualité de l'eau** : L'ultrafiltration est capable de retenir des particules de taille nanométrique, y compris des bactéries et des virus. Si le rapport de qualité de l'eau indique une turbidité très faible (inférieure à 0,1 NTU) et l'absence de micro-organismes pathogènes, c'est un indicateur que l'ultrafiltration pourrait être utilisée.
5. **Consultation avec le personnel de la station** : Les opérateurs de la station d'épuration sont une source précieuse d'informations. Ils peuvent confirmer si l'ultrafiltration est utilisée et fournir des détails sur les processus et l'entretien des systèmes.
6. **Inspection des installations de prétraitement et de post-traitement** : L'ultrafiltration nécessite généralement un prétraitement pour réduire l'encrassement des membranes, comme des filtres à sable ou à disques, et peut être suivie par un post-traitement tel que la désinfection à l'aide de rayonnement UV ou de chloration.
7. **Recherche de tests d'intégrité des membranes** : Les systèmes d'ultrafiltration requièrent des tests d'intégrité réguliers pour garantir l'absence de fuites ou de défaillances des membranes. La présence d'un protocole de test d'intégrité est un bon indicateur de l'utilisation de l'ultrafiltration.
En considérant ces différentes approches, il est possible de déterminer de manière assez précise si l'ultrafiltration est une technologie employée dans votre station d'épuration. Si vous avez accès aux spécifications techniques des équipements installés, vous pouvez également rechercher des modèles spécifiques de systèmes d'ultrafiltration qui pourraient être utilisés, tels que le ZeeWeed 500 ou le BioBarrier HSMBR pour le traitement des eaux usées, ou le PUR-UF et le MOUF (dans ses différentes variantes) pour la potabilisation et le traitement de l'eau.
Quels peuvent être les inconvénients si on n’entretient pas correctement le système d’Assainissement Non Collectif ?
Voici quelques inconvénients majeurs d'un entretien négligé :
1. **Risques sanitaires :** Un mauvais entretien peut provoquer le débordement des eaux usées, entraînant une contamination des sols et des nappes phréatiques par des pathogènes et des bactéries nocifs. Cela peut conduire à des risques pour la santé publique, y compris la propagation de maladies d'origine hydrique.
2. **Impact environnemental :** Si les systèmes ANC ne sont pas entretenus, ils peuvent libérer des nutriments en excès, comme l'azote et le phosphore, qui peuvent contribuer à l'eutrophisation des cours d'eau, entraînant une prolifération d'algues et la dégradation des écosystèmes aquatiques.
3. **Coûts de réparation élevés :** L'accumulation de boues et de déchets peut endommager les composants du système, tels que les pompes ou les diffuseurs d'air dans les micro-stations d'épuration comme NitriFAST® ou le RetroFITT-ee® pour la rénovation des fosses existantes. Les réparations ou remplacements résultants peuvent être coûteux.
4. **Réduction de la durée de vie du système :** Sans entretien, la durée de vie des composants du système est réduite, ce qui signifie que le système complet devra être remplacé plus tôt, augmentant les coûts à long terme.
5. **Mauvaises performances de traitement :** Un système ANC mal entretenu peut ne pas traiter efficacement les eaux usées, ce qui peut entraîner un effluent de mauvaise qualité ne répondant pas aux normes réglementaires, comme le certifient les produits BioBarrier® HSMBR® ou MicroFAST®.
6. **Odeurs désagréables :** L'accumulation de matières organiques non décomposées peut provoquer des odeurs nauséabondes, créant un inconfort pour les résidents et le voisinage.
7. **Non-conformité réglementaire :** Les propriétaires sont légalement responsables de maintenir leur système ANC en bon état de fonctionnement. Le non-respect de cette obligation peut entraîner des amendes et des sanctions.
Pour éviter ces inconvénients, il est recommandé de suivre un plan d'entretien régulier, qui peut comprendre :
- La vidange régulière des boues accumulées dans la fosse septique ou le compartiment de décantation primaire des micro-stations.
- La vérification et le nettoyage des préfiltres et des composants internes.
- La surveillance du bon fonctionnement des systèmes aérobies et des alarmes.
- L'inspection et le nettoyage des systèmes d'infiltration ou d'épandage.
- Le contrôle des niveaux d'effluent et la qualité du traitement.
Des produits comme Tricel Novo, Tricel Seta, BioBarrier® et MicroFAST® sont souvent accompagnés de recommandations d'entretien spécifiques du fabricant pour garantir leur bon fonctionnement. Il est également conseillé de faire appel à des professionnels qualifiés pour l'entretien des systèmes ANC afin de s'assurer qu'ils fonctionnent correctement et en toute sécurité.
Pourquoi les filières compactes se démocratisent autant dernièrement ?
1. **Faible emprise au sol :** Les filières compactes nécessitent moins d'espace que les systèmes d'assainissement traditionnels comme les fosses septiques suivies d'un épandage. Cela les rend particulièrement adaptées pour des terrains avec une surface limitée ou des sols inadaptés aux grandes installations d'épandage.
2. **Installation simplifiée :** Comparativement aux systèmes d’épandage, les filières compactes requièrent des travaux de terrassement moins importants. Des produits comme le Tricel Seta Simplex, avec une conception monobloc, facilitent la mise en œuvre et réduisent les coûts et les délais d'installation.
3. **Effluent traité de haute qualité :** Les filières compactes, grâce à leur conception avancée et à l'utilisation de médias filtrants innovants, comme les coquilles de noisettes recyclées du Bionut, offrent un traitement efficace des eaux usées. Elles assurent une purification de l'eau à un niveau supérieur, conforme aux normes environnementales strictes.
4. **Entretien et exploitation réduits :** Les systèmes compacts nécessitent généralement moins de maintenance que les systèmes traditionnels. Par exemple, les technologies à culture fixée comme celle utilisée dans les micro-stations Tricel Novo minimisent la production de boues et les besoins en vidange.
5. **Durabilité et responsabilité environnementale :** Les consommateurs et les législateurs sont de plus en plus sensibles aux questions écologiques. Les filières compactes, en utilisant des matériaux écologiques et en garantissant un traitement des eaux usées respectueux de l'environnement, répondent à cette demande croissante.
6. **Adaptabilité :** Les filières compactes sont adaptables à une grande variété de conditions et de contraintes de sites, y compris les terrains en pente, les sols à faible perméabilité, ou les zones avec des nappes phréatiques élevées.
7. **Réglementations et subventions :** Les réglementations de plus en plus strictes en matière d'assainissement non collectif favorisent l'adoption de solutions compactes. Par ailleurs, des subventions peuvent être accordées pour l'installation de systèmes d'ANC écologiques, encourageant ainsi l'adoption de filières compactes.
8. **Innovations technologiques :** L’avancée technologique a permis de développer des filières compactes performantes, telles que le BioBarrier HSMBR, qui offrent des solutions de traitement et de réutilisation de l'eau à forte charge, adaptées même pour des applications commerciales et industrielles.
En conclusion, la démocratisation des filières compactes est due à leur capacité à répondre efficacement aux enjeux modernes de l'assainissement non collectif en offrant des solutions performantes, durables, et économiquement viables. Ces systèmes compacts représentent une évolution significative par rapport aux méthodes traditionnelles, en alliant respect de l'environnement, performance de traitement, et facilité d'installation et de maintenance.
Y-a-t-il une obligation de couvrir une aire de lavage en extérieur pour une collectivité territoriale ?
1. La réglementation locale: Les arrêtés préfectoraux peuvent imposer des exigences spécifiques concernant la couverture des aires de lavage, en fonction des enjeux environnementaux locaux.
2. La protection des eaux: Les eaux de lavage peuvent contenir des polluants tels que des hydrocarbures, des détergents, des matières en suspension, etc. Afin de prévenir la pollution des eaux de surface et souterraines, des mesures de gestion des eaux de lavage, comme la couverture des aires de lavage, peuvent être requises pour limiter le ruissellement et l'infiltration de ces substances polluantes.
3. Le statut de la zone: Si l'aire de lavage est située dans une zone sensible ou protégée (par exemple, une zone de captage d'eau potable ou une zone Natura 2000), des mesures de protection plus strictes peuvent être imposées.
4. Les Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE): Si l'aire de lavage fait partie d'une installation soumise à la réglementation ICPE, des prescriptions techniques spécifiques, y compris la couverture de l'aire de lavage, peuvent être imposées par l'autorisation d'exploitation ou par la déclaration préalable.
En termes de produits et de solutions, une aire de lavage couverte pourrait être équipée de systèmes de traitement et de recyclage des eaux de lavage, tels que:
- BioBarrier® MBR et BioBarrier® HSMBR®: Ces systèmes de réutilisation de l'eau traitent les eaux usées à un niveau élevé et sont conçus pour des applications telles que le recyclage des eaux de lavage.
- Systèmes d’aération immergés LIXOR®: Ils peuvent être utilisés pour traiter les eaux usées issues du lavage en favorisant l'activité biologique et la réduction des matières organiques.
- Pompes doseuses hydro-motrices comme celles de Dosatron: Elles permettent le dosage précis des produits de traitement des eaux dans le cadre de la maintenance des aires de lavage.
Il est conseillé aux collectivités territoriales de consulter la législation en vigueur et, si nécessaire, de prendre contact avec les services préfectoraux ou les agences de l'eau compétentes pour obtenir des informations précises et à jour sur leurs obligations réglementaires.
Pour réaliser une filière de phytoépuration avec nos voisins (maisons mitoyennes), le BE nous recommande de faire un plan de copropriété spécifiant les entretiens et précautions d'usage de la filière, à déposer auprès d'un notaire. Qu'en pensez-vous?
Quelques éléments techniques et légaux à prendre en compte pour la mise en place de la phytoépuration en copropriété :
1. **Responsabilité partagée** : Un système de phytoépuration partagé entre plusieurs propriétés nécessite un accord clair sur la répartition des responsabilités concernant l'entretien et le fonctionnement du système.
2. **Entretien et maintenance** : La phytoépuration nécessite un entretien régulier pour garantir son bon fonctionnement. Cela inclut la taille des végétaux, le contrôle du système d'irrigation, le suivi des performances épuratoires, etc.
3. **Précautions d'usage** : Certaines substances ne doivent pas être rejetées dans le système de phytoépuration car elles peuvent nuire à l'efficacité du traitement ou endommager la flore. Un accord sur les précautions d'usage est donc essentiel.
4. **Plan de copropriété** : En rédigeant un plan de copropriété, les propriétaires s'accordent sur un cadre légal qui détaille la gestion, l'entretien, les coûts associés et les règles d'usage du système de phytoépuration. Ce document est généralement rédigé avec l'aide d'un professionnel du droit (notaire, avocat) pour garantir sa conformité légale.
5. **Dépôt chez un notaire** : Le dépôt de ce plan chez un notaire confère un caractère officiel et opposable aux accords passés. En cas de litige, le plan de copropriété fait foi et peut être utilisé comme référence juridique.
6. **Produits correspondants** : Selon les spécificités techniques recommandées par le BE, des produits tels que le système BioBarrier® HSMBR® pour la réutilisation de l'eau à forte charge ou la filière EnviroSeptic drainée ou non drainée pourraient correspondre aux exigences d'une installation partagée de phytoépuration. Ces systèmes permettent un traitement naturel des eaux usées par la flore, tout en nécessitant une maintenance régulière et une gestion responsable.
En conclusion, suivre la recommandation du BE pour la mise en place d'un plan de copropriété pour la gestion d'une filière de phytoépuration est une approche très professionnelle qui permettra d'assurer la pérennité et l'efficacité du système. Cela garantit également que tous les co-propriétaires sont conscients de leurs engagements et responsabilités, réduisant ainsi les risques de conflits futurs.
Quelles sont les solutions possibles pour évacuer les eaux de lavage vers les réseaux d'assainissement selon les normes à respecter ?
Voici plusieurs solutions techniques qui peuvent répondre à ces exigences :
1. Prétraitement des eaux de lavage :
- Installation de séparateurs d'hydrocarbures pour retirer huiles et graisses.
- Utilisation de dégrilleurs, comme le MyTEE® de BioMicrobics, pour éliminer les solides en suspension et prévenir les obstructions dans le système d'assainissement.
2. Traitement biologique :
- Mise en place de bioréacteurs à membrane, tels que le système BioBarrier® HSMBR® de BioMicrobics, qui peuvent traiter efficacement les eaux usées à forte charge en éliminant les contaminants organiques et inorganiques, et permettent la réutilisation de l'eau traitée.
3. Traitement physico-chimique :
- Utilisation de floculants et de coagulants pour agglomérer les particules fines facilitant leur séparation de l'eau.
- Installation de filtres à sable ou à disques pour la filtration fine, comme ceux proposés par Amiad avec les gammes TAF et SAF.
4. Désinfection :
- Emploi de systèmes de désinfection UV, à l'instar de la gamme BIO-UV IBP+ qui est certifiée ACS Industrie Alimentaire, pour éliminer les micro-organismes pathogènes.
5. Réutilisation de l'eau traitée :
- Mise en place de systèmes de récupération d'eau, comme le BioBarrier® MBR, pour réutiliser l'eau dans des procédés ne nécessitant pas d'eau potable, réduisant ainsi le volume total d'eau à évacuer.
6. Dosage de produits chimiques :
- Utilisation de pompes doseuses, comme la pompe doseuse hydro-motrice D9WL3000 de Dosatron, pour ajuster le pH ou ajouter des désinfectants avant le rejet.
Il est à noter que chaque installation nécessite une évaluation spécifique pour déterminer la solution la plus adaptée en fonction des volumes d'eau de lavage, de la composition des eaux usées, des normes de rejet en vigueur et des possibilités de traitement sur site. En outre, l'intégration de dispositifs de mesure et de contrôle, comme des capteurs et des systèmes de gestion automatisés, permet de surveiller la qualité de l'eau et d'assurer la conformité avec les normes d'assainissement.
Est-ce qu'une aire de lavage avec portique doit être contrôlée par un organisme agrée avant sa mise en service ?
En Europe et dans de nombreux autres pays, les installations de lavage sont réglementées par des lois environnementales strictes en raison des eaux usées et des produits chimiques qu'elles peuvent rejeter. Ces réglementations exigent que les installations de lavage, y compris celles équipées de portiques de lavage, disposent de systèmes appropriés pour le traitement et le recyclage des eaux usées, ainsi que pour la gestion des produits chimiques utilisés durant le lavage.
Les contrôles avant la mise en service peuvent inclure l'examen de divers aspects tels que :
- La conformité du système de traitement des eaux usées, comme le BioBarrier® Winery ou le système BioBarrier® HSMBR®, qui sont conçus pour traiter et réutiliser les effluents dans le respect des normes environnementales.
- L'efficacité du système de séparation des hydrocarbures et des solides, qui peut être assurée par des produits tels que le dégrilleur MyTEE®.
- La présence d'un système de récupération et de traitement des eaux de pluie et de ruissellement pour éviter la pollution des eaux de surface.
- La conformité aux normes de sécurité pour le personnel et les utilisateurs, incluant la signalisation et l'équipement de protection individuelle.
- La conformité aux normes électriques et mécaniques de sécurité pour le portique de lavage lui-même.
- La conformité aux normes locales de construction et d'urbanisme.
Une fois le contrôle effectué et si l'installation est conforme, l'organisme agréé peut délivrer un certificat de conformité qui permettra la mise en service de l'aire de lavage avec portique. Il est important de noter que les réglementations peuvent varier en fonction des juridictions locales, et il est donc essentiel de se référer aux lois et normes en vigueur dans la région où l'installation est mise en place.
Quelle est la réglementation des eaux rejetées pour la création d'une station de lavage en entreprise pour les véhicules de chantier?
1. Normes de rejet :
Les eaux utilisées pour le lavage de véhicules contiennent souvent des polluants tels que des hydrocarbures, des métaux lourds, des matières en suspension et des détergents. Les eaux rejetées doivent donc être traitées afin de respecter les valeurs limites de concentration en polluants fixées par la réglementation locale ou nationale avant leur rejet dans le milieu naturel ou le réseau d'assainissement.
2. Autorisations et permis :
Pour ouvrir une station de lavage, il est généralement nécessaire d'obtenir une autorisation préfectorale ou un permis environnemental, en fonction des seuils de capacité et de rejet. Ce processus implique de fournir une étude d'impact sur l'environnement et un plan de gestion des eaux usées.
3. Traitement des eaux usées :
Le traitement des eaux usées de lavage doit permettre de séparer les huiles et les hydrocarbures, de réduire la charge en détergents et de filtrer les matières en suspension. Des solutions comme les séparateurs d'hydrocarbures, les filtres à sable, les systèmes de traitement biologique ou les unités de traitement membranaire (par exemple, les réacteurs biologiques à membrane BioBarrier® MBR pour la réutilisation de l'eau) peuvent être utilisées.
4. Réutilisation de l'eau :
La réglementation encourage la réutilisation de l'eau traitée pour réduire la consommation d'eau douce. Des systèmes de recyclage d'eau, comme les systèmes de réutilisation de l'eau BioBarrier® HSMBR®, peuvent être installés pour traiter et réutiliser les eaux usées.
5. Gestion des boues :
Les boues résultant du traitement des eaux usées doivent être éliminées ou valorisées conformément à la législation sur les déchets.
6. Réglementation spécifique :
Certains pays ou régions peuvent imposer des normes supplémentaires, telles que des restrictions sur l'usage de certains produits chimiques ou des exigences en matière d'économie d'eau.
7. Conformité aux normes internationales :
Les installations doivent également se conformer à des normes internationales comme la norme ISO 14001 pour le management environnemental, qui peut influencer la conception et l'exploitation des stations de lavage.
Il est essentiel de consulter les autorités locales compétentes pour obtenir des informations précises et actualisées sur la réglementation applicable à la création et à l'exploitation d'une station de lavage d'entreprise pour les véhicules de chantier dans la juridiction concernée.
Comment dimensionner un rétrolavage pour un microfiltre?
1. **Détermination du type de microfiltre** : Il est essentiel de savoir si vous travaillez avec un microfiltre à membrane, à cartouche, à disque ou un autre type, car les exigences de rétrolavage peuvent varier. Un produit comme le Spin Klin Nova Air Aided pourrait être concerné si l'on cherche un système de filtration de disque avancé.
2. **Analyse de la qualité de l'eau** : Évaluez les caractéristiques de l'eau brute, y compris la concentration de solides en suspension, la viscosité, la présence de matières biologiques ou autres contaminants, qui influencent la fréquence et l'intensité du rétrolavage.
3. **Capacité de filtration** : Prenez en compte la surface de filtration (comme celle indiquée pour le Spin Klin Nova Air Aided avec 3520 cm²) et le volume de filtration, qui détermineront le volume d'eau nécessaire pour le rétrolavage.
4. **Fréquence du rétrolavage** : Sur la base de la vitesse d'encrassement du filtre, déterminez la fréquence à laquelle le rétrolavage doit avoir lieu. Cela peut être sur une base temporelle (par exemple, toutes les heures) ou déclenché par une perte de charge prédéfinie à travers le filtre.
5. **Débit de rétrolavage** : Calculez le débit nécessaire pour le rétrolavage afin de fluidifier le lit filtrant ou de nettoyer la surface de la membrane. Ce débit est généralement plusieurs fois supérieur au débit de filtration normal et doit être suffisant pour désagréger les particules collées sur la surface de filtration. Les spécifications du produit fourniront souvent une recommandation de débit de rétrolavage.
6. **Durée du rétrolavage** : Déterminez la durée optimale du rétrolavage pour assurer un nettoyage efficace sans gaspillage d'eau. La durée dépend de la vitesse à laquelle les contaminants sont éliminés et de la capacité du système à restaurer le flux de filtration d'origine.
7. **Pression de rétrolavage** : Assurez-vous que la pression de l'eau de rétrolavage est adéquate pour le type de microfiltre utilisé. Trop de pression peut endommager la membrane ou le média filtrant, tandis qu'une pression insuffisante peut être inefficace pour le nettoyage.
8. **Système de drainage** : Prévoyez un système de drainage ou de récupération de l'eau de rétrolavage. Dans certains cas, l'eau de rétrolavage peut être traitée et réutilisée.
9. **Considérations énergétiques** : Le rétrolavage peut nécessiter une pompe supplémentaire ou une vanne pour inverser le flux. Considérez la consommation énergétique lors du dimensionnement de ces éléments.
10. **Contrôle et automatisation** : Envisagez des systèmes de contrôle automatisés pour optimiser le processus de rétrolavage. Des capteurs peuvent être utilisés pour mesurer la perte de charge et déclencher le rétrolavage au moment optimal.
11. **Compatibilité des matériaux** : Assurez-vous que tous les composants utilisés pour le rétrolavage, y compris les tuyauteries, les pompes et les vannes, sont compatibles avec le type d'eau traitée et les conditions de fonctionnement.
En utilisant ces étapes et considérations, vous pouvez dimensionner un système de rétrolavage qui maintiendra l'efficacité de la microfiltration tout en minimisant les temps d'arrêt et la consommation d'eau. Il est également conseillé de consulter les spécifications et les recommandations du fabricant, car des produits comme le BioBarrier® HSMBR® ou les modules spirales S-CUT peuvent avoir des exigences spécifiques en matière de rétrolavage.
Qu'est-ce que la nanofiltration et comment fonctionne-t-elle ?
Le fonctionnement de la nanofiltration repose sur le principe de séparation physique où une solution est forcée à travers une membrane semi-perméable sous pression. Les composants de la solution avec une taille moléculaire plus grande que les pores de la membrane sont retenus, tandis que les molécules plus petites et l'eau peuvent passer à travers la membrane. Cette séparation est principalement dictée par les interactions entre les solutés et la membrane, ainsi que par la différence de taille.
Les membranes de nanofiltration retiennent les ions multivalents (comme le calcium et le magnésium), les colorants et les sucres, tandis qu'elles laissent passer les ions monovalents (comme le sodium et le chlorure), ce qui les rend particulièrement utiles pour des applications telles que l'adoucissement de l'eau et la réduction de la dureté, la séparation des pesticides et des herbicides, la réduction des métaux lourds et la préparation d'eau potable.
En termes de produits, l'installation de nanofiltration Dulcosmose NF pourrait être un exemple concret d'un système utilisant cette technologie. Avec ses membranes spécialement conçues pour le dessalement partiel, ce système peut opérer à des pressions de service réduites, ce qui permet de diminuer les coûts d'exploitation tout en offrant un débit de perméat maximal.
Un autre exemple pourrait être le BioBarrier® HSMBR®, qui, bien que principalement associé à un bioreacteur à membrane (MBR) pour le traitement des eaux usées, pourrait intégrer des processus de nanofiltration pour améliorer la qualité de l'eau traitée pour des applications de réutilisation, conformément aux normes NSF/ANSI 350.
La nanofiltration est donc un procédé de traitement de l'eau très polyvalent, capable de retenir diverses substances dissoutes tout en nécessitant des pressions moins élevées que l'osmose inverse, ce qui en fait une option économique pour de nombreuses applications industrielles et de traitement de l'eau.
Quelle est la différence entre déchet liquide et effluent ?
Un déchet liquide peut être considéré comme toute forme de liquide résultant d'un processus qui n'est plus utile pour ce processus et qui doit être éliminé ou traité avant d'être rejeté ou réutilisé. Ces déchets peuvent inclure des liquides contaminés issus de processus industriels, des résidus de produits chimiques, des huiles usées, des solvants et d'autres substances dangereuses ou non dangereuses. La gestion des déchets liquides nécessite souvent un traitement spécifique pour neutraliser les contaminants, récupérer des matériaux précieux ou minimiser l'impact environnemental avant leur élimination.
En revanche, un effluent fait généralement référence à un flux d'eau usée traitée ou non traitée qui est rejeté à partir d'une installation, comme une station d'épuration des eaux usées, une usine de traitement industriel ou un système d'égouts. Les effluents peuvent comprendre des eaux usées domestiques, des eaux de ruissellement ou des eaux de process industrielles qui ont été partiellement ou totalement traitées pour enlever les polluants avant d’être déversés dans l'environnement naturel, tels que les rivières, les lacs ou les océans.
Pour le traitement des effluents, les produits comme les stations de relevage Sanifos, les analyseurs de gaz LAS 5000XD, les planchers drainants pour filtres gravitaires, les systèmes BioBarrier® HSMBR® ou les procédés d'oxydation avancés comme le Process AOP peuvent être utilisés pour améliorer la qualité de l'eau et respecter les normes environnementales avant le rejet. Par exemple, le système BioBarrier® HSMBR® est capable de traiter des eaux usées à forte charge et de produire une eau de qualité réutilisable selon les normes NSF/ANSI.
Les déchets liquides et les effluents nécessitent donc des approches de gestion et de traitement distinctes, bien que parfois les termes puissent être utilisés de manière interchangeable dans le langage courant. Dans le contexte réglementaire et technique, cependant, la distinction est importante pour assurer une gestion environnementale appropriée.
Comment gérer le traitement des eaux acidulées dans les unités chimiques ?
Voici les étapes clés et les considérations techniques pour la gestion et le traitement des eaux acidulées :
1. Neutralisation : C'est une étape cruciale qui consiste à ajuster le pH des eaux acidulées pour les rendre moins corrosives et moins nocives pour l'environnement. Cela se fait généralement par l'ajout de bases, comme la soude caustique (NaOH) ou l'hydroxyde de calcium (Ca(OH)₂), dans un bassin de neutralisation ou un réacteur.
2. Précipitation et coagulation : Après la neutralisation, des coagulants et des floculants peuvent être ajoutés pour favoriser la précipitation et l'agglomération des contaminants solubles et des particules en suspension, permettant leur séparation de la phase liquide.
3. Séparation des solides : La phase suivante implique la séparation des boues ou des précipités formés lors de la coagulation. Cela peut être réalisé par décantation, flottation à air dissous (FAD), ou filtration. Des équipements tels que les clarificateurs lamellaires ou les flottateurs comme le MEGACELL VERTICAL MCV de KWI ou les unités de flottation à air dissous UNICELL de Salher peuvent être utilisés pour cette étape.
4. Traitement biologique : Dans certains cas, un traitement biologique peut être nécessaire pour dégrader les composés organiques résiduels. Des systèmes comme le BioBarrier® HSMBR® ou le MicroFAST® de BioMicrobics peuvent être adaptés pour cette étape, en utilisant des bactéries qui consomment les polluants organiques.
5. Filtration fine : Pour éliminer les fines particules et obtenir une eau de qualité supérieure, des filtres à sable, des filtres à disques ou des membranes de filtration peuvent être employés. Par exemple, les filtres automatiques de la gamme SAF d'Amiad ou les filtres à sable KS Filtre de KWI.
6. Traitement final : Avant le rejet ou la réutilisation de l'eau traitée, un traitement final peut être nécessaire pour éliminer les contaminants spécifiques ou pour désinfecter l'eau. Des réacteurs UV comme ceux de la gamme BIO-UV ou des systèmes de désinfection au chlore peuvent être utilisés.
7. Gestion des boues : Les boues générées lors du traitement doivent être correctement gérées. Elles peuvent être déshydratées à l'aide de filtres-presse, centrifugeuses ou séchoirs à boues, puis éliminées conformément aux réglementations ou valorisées en tant que sous-produit.
8. Surveillance et contrôle : Des systèmes de contrôle automatisés et des instruments de mesure, comme des pH-mètres, des conductimètres et des sondes spécifiques, sont essentiels pour surveiller en continu les paramètres clés du processus de traitement.
Pour les eaux acidulées contenant des métaux lourds ou des composés toxiques, des étapes supplémentaires de traitement par des technologies avancées comme l'adsorption sur charbon actif, l'échange d'ions ou l'osmose inverse peuvent être nécessaires.
Il est essentiel de concevoir et d'opérer les installations de traitement en prenant en compte la composition spécifique des eaux acidulées, les exigences de qualité de l'eau traitée, les aspects économiques, ainsi que les enjeux environnementaux et réglementaires. Une approche intégrée et sur mesure est donc requise pour gérer efficacement le traitement des eaux acidulées dans les unités chimiques.
Comment fonctionne un microfiltre pour éliminer les bactéries de l'eau?
Voici le processus technique de la microfiltration pour éliminer les bactéries de l'eau:
1. **Prétraitement**: Avant de passer par le microfiltre, l'eau peut subir un prétraitement pour enlever les grosses particules et réduire l'encrassement de la membrane. Cela peut inclure la sédimentation, la coagulation-floculation, ou l'utilisation de filtres à sable ou à cartouche.
2. **Passage à travers la membrane filtrante**: L'eau est ensuite poussée à travers la membrane microfiltrante. La taille des pores de la membrane est choisie pour être suffisamment petite pour retenir les bactéries, qui sont généralement plus grandes que 0.2 µm, tout en permettant à l'eau et aux ions plus petits de passer.
3. **Mécanisme de rétention**: Les bactéries sont retenues à la surface de la membrane ou dans les pores par des mécanismes physiques tels que la tamisation directe, où la taille des pores est plus petite que les bactéries, et par adsorption, où les bactéries adhèrent aux parois des pores ou de la membrane.
4. **Récupération de l'eau filtrée**: L'eau qui a traversé la membrane est collectée en tant qu'eau filtrée ou perméat. Cette eau a un niveau significativement réduit de contamination bactérienne.
5. **Nettoyage de la membrane**: Au fil du temps, la membrane peut se colmater avec les matières retenues, ce qui réduit son efficacité. Un nettoyage régulier ou un backwashing (contre-lavage) est nécessaire pour maintenir la performance du filtre.
Parmi les produits liés à la microfiltration qui pourraient être utilisés pour éliminer les bactéries de l'eau, on peut citer :
- **Ultrafiltration Wave**: Ce système de filtration d'eau peut réduire la turbidité et éliminer le chlore, les goûts et les odeurs indésirables. Avec une filtration à 0,1 microns, il est capable de retenir les bactéries.
- **Modules spirales pour micro-, ultra- et nanofiltration Type CUT-01 - S-CUT**: Ces modules sont utilisés pour la filtration de protéines et peuvent également être adaptés pour éliminer les bactéries de l'eau dans les processus pharmaceutiques ou de traitement des eaux.
- **BioBarrier® HSMBR®**: Ce système de membrane bioreacteur utilise des membranes avancées pour produire de l'eau traitée de haute qualité, en retirant presque tous les polluants, y compris les bactéries, grâce à l'ultrafiltration.
- **Spin Klin Nova Air Aided**: Un système de filtration de disque qui peut être adapté pour la microfiltration et être efficace dans l'élimination des bactéries grâce à son design modulaire et sa surface de filtration importante.
- **BWT FILTRE HFX**: Un filtre haut débit qui peut être utilisé pour la microfiltration en tant que prétraitement process pour éliminer les bactéries et autres contaminants.
Ces systèmes sont conçus pour répondre à divers besoins de traitement de l'eau, et bien que leur objectif principal puisse ne pas être exclusivement l'élimination des bactéries, ils peuvent être efficacement utilisés à cette fin dans le cadre d'un processus de traitement d'eau plus complet. Il est essentiel de choisir une membrane de microfiltration avec des pores de taille appropriée et de maintenir le système conformément aux recommandations du fabricant pour garantir une élimination efficace des bactéries.
Quelles sont les conséquences environnementales si les limites des rejets liquides industriels sont respectées selon le décret exécutif 06-141?
Si les limites des rejets liquides industriels sont respectées conformément à ce décret, les conséquences environnementales sont généralement positives :
1. Préservation de la qualité de l'eau : La conformité aux normes de rejets permet de maintenir la qualité des eaux de surface et souterraines, évitant ainsi la contamination par des substances nocives.
2. Protection de la biodiversité aquatique : Des niveaux adéquats de pH, de matières en suspension, de nutriments et de substances toxiques sont essentiels pour la survie des organismes aquatiques. Le respect des seuils de concentration de ces paramètres contribue à protéger les écosystèmes aquatiques.
3. Réduction des risques pour la santé publique : Le contrôle des effluents industriels limite l'exposition des populations aux polluants pouvant être présents dans l'eau, tels que les métaux lourds, les composés organiques dangereux et les pathogènes.
4. Promotion du développement durable : Les entreprises qui se conforment à la réglementation montrent un engagement envers le développement durable, ce qui peut améliorer leur réputation et leur compétitivité sur le marché.
5. Réduction de l'eutrophisation : En limitant les rejets d'azote et de phosphore, qui sont des éléments promoteurs de la croissance des algues, on évite l'eutrophisation des plans d'eau qui peut entraîner une hypoxie (manque d'oxygène) nuisible à la faune et à la flore aquatiques.
Pour s'assurer du respect de ces limites, les industries peuvent s'équiper de technologies avancées de traitement des effluents, telles que :
- Les systèmes d'oxydation avancée, comme le Process AOP, qui permettent de dégrader les polluants organiques complexes en produits plus simples et biodégradables.
- Les bioréacteurs à membrane tels que le BioBarrier HSMBR, qui fournissent une barrière physique empêchant le passage des contaminants et permettant la réutilisation des eaux traitées.
- Les systèmes d'évaporation sous vide comme le Prowadest P ou le Turbevap LD40 d'Evapo-concentrateur pour concentrer et récupérer les polluants, minimisant ainsi le volume des effluents à traiter ou à rejeter.
En conclusion, le respect des limites des rejets liquides industriels selon le décret exécutif 06-141 a des répercussions bénéfiques pour l'environnement et la santé publique en réduisant la pollution, en protégeant les écosystèmes et en encourageant les pratiques industrielles durables.
Est-il possible d'utiliser le système Recover pour alimenter les lavabos de salle de bain avec de l'eau recyclée de qualité suffisante ? Existe-t-il également des citernes de grande contenance pour ce système de recyclage des eaux grises innovant ?
La réglementation interdit cet usage en France. Nous vous conseillons d'utiliser le BioBarrier qui permet de re-potabiliser l'eau.
Est-ce que le produit Recover est-il adapté pour des installations de grande envergure comme un centre aquatique ?
Pour les centres aquatiques, nous proposons le BioBarrier HSMBR ou notre solution sur skid ACQUA-UF en fonction des besoins
Quel est le processus de traitement biologique des eaux usées et ses différentes étapes ?
1. Prétraitement :
Le prétraitement est la première étape du traitement des eaux usées et vise à éliminer les débris et les grosses particules solides. Des procédés comme le dégrillage, le dessablage et le déshuilage sont couramment utilisés. Des équipements tels que les tambours rotatifs ANDRITZ Girapac et Girasieve peuvent être utilisés pour cette étape.
2. Traitement primaire :
Le traitement primaire consiste à séparer les matières en suspension et la matière organique flottante par décantation. Les eaux usées sont ralenties dans de grands bassins ou décanteurs primaires où les solides se déposent par gravité au fond, formant des boues qui sont ensuite traitées ou éliminées.
3. Traitement biologique ou traitement secondaire :
Il s'agit de la partie principale du processus de traitement biologique des eaux usées. Le traitement secondaire peut être effectué par diverses méthodes, dont les plus courantes sont :
- Boues activées : Ce processus implique l'aération des eaux usées dans un bassin d'aération où un mélange de micro-organismes (la biomasse ou les boues activées) dégrade la matière organique. L'oxygène est fourni pour soutenir la respiration des micro-organismes. À la fin du traitement, les boues activées sont séparées des eaux épurées dans un clarificateur secondaire.
- Lagunage ou lits bactériens : Les eaux usées sont traitées dans des étangs ou des lits garnis de supports sur lesquels les micro-organismes se développent et forment un biofilm. Les eaux usées traversent ces systèmes où les micro-organismes dégradent les polluants organiques.
- Réacteurs biologiques à membrane (MBR) : Dans ce système, le traitement biologique est combiné avec une filtration membranaire, comme dans le cas du système BioBarrier® HSMBR®, qui assure une excellente qualité de l'eau traitée et permet la réutilisation de l'eau.
4. Traitement tertiaire ou traitement avancé :
Cette étape est parfois nécessaire pour obtenir une qualité d'eau qui répond à des normes spécifiques ou pour une réutilisation spécifique. Le traitement tertiaire peut inclure la désinfection (par chlore, ozone ou UV), l'élimination des nutriments (azote et phosphore), la filtration avancée et l'adsorption sur charbon actif.
5. Traitement des boues :
Les boues résultant des étapes de décantation primaire et secondaire sont traitées pour en réduire le volume et les rendre moins dangereuses. Ce traitement peut inclure la digestion anaérobie (comme avec le système HydroThane STP UASB), qui produit du biogaz pouvant être utilisé comme source d'énergie, et la déshydratation ou la déshydratation mécanique.
6. Évacuation ou réutilisation :
L'eau traitée est soit rejetée dans l'environnement, soit réutilisée pour divers usages, tandis que les boues traitées peuvent être utilisées comme engrais ou éliminées de manière sûre.
Chaque étape du traitement biologique des eaux usées est conçue pour éliminer différents types de contaminants et peut être adaptée en fonction de la composition spécifique des eaux usées et des exigences réglementaires locales. Des technologies innovantes et des équipements spécialisés sont constamment développés pour améliorer l'efficacité et la durabilité de ces processus de traitement.
Comment fonctionne un filtre à nitrate?
Le fonctionnement d'un filtre à nitrate peut être basé sur plusieurs principes techniques, dont voici les deux principaux :
1. Échange d'ions :
Les filtres à nitrates fonctionnant par échange d'ions utilisent une résine échangeuse d'ions chargée positivement qui attire et piège les ions nitrates chargés négativement en les échangeant contre d'autres ions, généralement des ions chlorure (Cl-). Au fil du temps, la résine se sature en nitrates et doit être régénérée avec une solution saline (chlorure de sodium, NaCl) qui remplace les ions nitrates par des ions chlorure, rendant la résine de nouveau active pour l'échange d'ions.
2. Dénitrification biologique :
La dénitrification biologique est un processus où des bactéries dénitrifiantes transforment les nitrates en gaz azote (N2), qui est non nocif et s'échappe dans l'atmosphère. Ce processus peut être réalisé dans des réacteurs biologiques où l'eau contaminée par les nitrates est mise en contact avec les bactéries sous des conditions anoxiques (absence d'oxygène). Les bactéries utilisent les nitrates comme accepteurs d'électrons à la place de l'oxygène pour leur respiration, libérant ainsi de l'azote gazeux.
Concernant les produits qui pourraient correspondre au traitement des nitrates par ces méthodes :
- Pour l'échange d'ions, des produits tels que les résines échangeuses d'ions spécifiques pour la capture des nitrates sont utilisés. Les systèmes comme le "Nitrate Removal System" ou "Nitrate Selective Resin" sont souvent utilisés dans des applications résidentielles ou commerciales pour réduire la concentration de nitrates dans l'eau potable.
- Pour la dénitrification biologique, des systèmes de traitement avancés comme les réacteurs à biofilm ou les systèmes de membrane bioreacteurs (MBR) peuvent être utilisés. Par exemple, le produit "BioBarrier® HSMBR®" mentionné précédemment pourrait être adapté si le système a été conçu pour favoriser les conditions anoxiques nécessaires à la croissance de bactéries dénitrifiantes.
Il est important de noter que le choix de la méthode et du produit dépend fortement de la qualité de l'eau à traiter, de la concentration en nitrates, et des objectifs de qualité de l'eau à atteindre.
Quelles sont les meilleures méthodes pour traiter l'eau usée d'une station de lavage semi-professionnelle ?
1. **Prétraitement** :
- **Dégrillage** : Élimination des gros solides grâce à des grilles ou des tamis. Un produit comme le dégrilleur MyTEE® peut être utilisé pour cette étape.
- **Décantation** : Séparation des matières en suspension par gravité dans un décanteur ou un bassin de sédimentation.
2. **Traitement biologique** :
- **Biofiltration** : Utilisation de micro-organismes fixés sur un support pour dégrader la matière organique. Les systèmes comme le BioBarrier® HSMBR® ou le HighStrengthFAST® sont des exemples de systèmes biologiques avancés qui utilisent des réacteurs à membrane ou à boues activées pour traiter les eaux usées avec une forte charge organique.
3. **Traitement physico-chimique** :
- **Floculation/Coagulation** : Ajout de produits chimiques pour agglomérer les particules fines et faciliter leur séparation.
- **Filtration** : Passage de l'eau à travers des filtres pour éliminer les particules fines restantes.
4. **Traitement avancé** :
- **Désinfection** : Utilisation de chlore, ozone, ou UV pour éliminer les pathogènes.
- **Osmose inverse ou ultrafiltration** : Techniques de séparation membranaire pour éliminer les solides dissous, les métaux lourds et certains polluants organiques. Le BioBarrier® MBR est un exemple de système utilisant l'ultrafiltration pour fournir une eau de qualité réutilisable.
5. **Traitement et réutilisation des eaux usées spécifiques** :
- Pour des applications telles que le recyclage des eaux de lavage, des systèmes comme le BioBarrier® Winery peuvent être adaptés pour traiter les effluents spécifiques des stations de lavage semi-professionnelles et permettre leur réutilisation dans le processus de lavage ou pour d'autres besoins en eau non potable.
6. **Gestion des boues** :
- **Épaississement et déshydratation** : Concentration des boues produites avant leur élimination ou leur traitement ultérieur.
7. **Systèmes de récupération et de réutilisation de l'eau** :
- **Recyclage sur site** : Réutilisation de l'eau traitée pour des lavages subséquents, ce qui réduit la consommation d'eau et les coûts d'exploitation. Des systèmes comme le SlurryCup et le GritCup peuvent être implémentés pour améliorer la séparation des particules et la réduction des matières en suspension avant le recyclage.
En fonction de la réglementation locale, du volume d'eau à traiter, de la composition des eaux usées et des objectifs de réutilisation, la combinaison optimale de ces méthodes doit être sélectionnée. Il est également important de mettre en place un système de gestion et de contrôle des processus, comme l'utilisation de pompes doseuses (par exemple, la série EWN-R ou la pompe pneumatique P1000 pour l'injection de produits chimiques) pour maintenir la qualité de l'eau conforme aux normes requises.
Quel système peut récupérer et réutiliser les eaux grises d'un restaurant de lycée pour 2000 plateaux repas par jour ?
Le BioBarrier HSMBR est la solution idéale, première au monde certifiée pour la réutilisation de l'eau NSF 350, elle permet de traiter et réutiliser l'eau sur site
Comment traiter les eaux de rejets pour les boissons gazeuses?
Nous proposons deux solutions utilisées avec succès :
- La technologie FAST : traitement biologique des eaux usées, simple économique et durable.
- La technologie BioBarrier : traitement ultra performant combinant biologie et ultrafiltration membranaire immergée permettant de recycler et réutiliser l'eau au point d'usage.
Quel est le traitement biologique le plus utilisé dans les stations d'épuration?
Bonjour,
Il existe de nombre solutions de traitement biuologique des eaux usées par exemple :
- Par aération prolongée comme la solution RollsAir qui permet d'avoir un traitement économique et simple mais qui necessite un clarificateur final avant rejet ou réutilisation de l'eau. C'est une solution idéale en réhabilitation de STEP.
- Les solutions en film fixe ou les bactéries sont fixées sur un support : la technologie FAST représente ici ce qui se fait de plus économique à l'installation et à l'utilisation pour des STEP jusqu'à 50000 EH par unité. L'avantage est une maintenance minimale, une fiabilité et durabilité maximale avec plus de 60 ans de retour d'expérience et 80000 installations. Il est aussi possible de réutiliser l'eau simple par la suite.
- Les Bioréacteur membranaires comme le BioBarrier (la première technologie au monde certifiée pour la réutilisation de l'eau sur la norme NSF/ANSI 350). Qui permet d'obtenir une qualité de traitement maximal et d'aller jusqu'à la repotabilisation de l'eau en peu d'étapes. C'est la solution la plus performante, mais elle est limité en taille de STEP (afin de conserver une qualité maximale).
En traitement tertiaire pour réutiliser l'eau ou le rejet (lorsque demandé), il existe plusieurs technologies de désinfection de l'eau : Micro-chloration (avec des galets ou du chlore liquide), générateur de chlore sur site comme le Scienco SciCHLORE, générateur d'acide Hypochloreux comme le Scienco Danolyte, ou encore les UV (gamme ACQUA-UV) même si cette dernière technologie est plus sensible à mettre en oeuvre (transmitance et turbidité de l'eau), consommes plus d'énergie et necessite une maintenance plus drastique.
Quel est le système le mieux adapté pour une légumerie souhaitant recycler ses eaux de lavages et donc les réutiliser en circuit fermé ?
Si vous cherchez une solution simple et performante, le BioBarrier HSMBR pourrait êtrre adapté à votre usage.
Peut-on adapter le RECOVER pour une utilisation sur un site industriel?
Bonjour,
Pour les sites industriels, le BioBarrier HSMBR est recommandé, il a été conçu pour des débits plus importants et peut recyclé au plus haut niveau de qualité des eaux grises, grises + noires ou de process.
Combien de temps les membranes utilisées pour l'ultrafiltration sont actives? A quelle fréquence faut-il les changer?
Tout dépends de la composition des membranes et du type d'effluent. Mais aussi des conditions de mise en oeuvre (membranes immergées, sous pression, etc).
Pour nos installations BioBarrier nous comptons entre 2 ans en process industriel exigeant et jusqu'à 20 ans pour une utilisation domestique.
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