La problématique de choix d'un trommel peut évidemment différer suivant qu'il s'agisse d'un matériel mobile ou fixe. Pour le matériel mobile le gabarit routier impose certaines contraintes dimensionnelles, qu’on n’a pas forcément s’agissant de cribles fixes.
Diamètre et longueur déterminent la surface de criblage et donc le débit toutes choses égales par ailleurs.
La longueur détermine le temps de séjour du produit dans le trommel, et donc influe sur la qualité de séparation.
Le diamètre est en général pour les matériels mobiles fixé au maximum possible eu égard au gabarit routier. Pour les cribles à trommel fixes il est quelquefois déterminé en fonction de la taille des plus gros objets incidents, de l’espace disponible si celui-ci est limité, du mode d’alimentation etc.
Le système d’entraînement doit assurer en permanence la rotation pérenne de la virole, même pour des produits denses tels que la terre, les gravats, ou collants tels que les composts de boues par exemple. Ces derniers du fait qu’ils ont tendance à obstruer la maille, tendent à augmenter le poids du produit dans la virole et donc peuvent provoquer une surcharge du système d’entrainement.
Il faut donc prévoir une bonne marge de sécurité en termes de couple, de motricité du système moteur également : par exemple le dimensionnement des galets si l’entrainement se fait par les galets porteurs. S’il se fait par chaîne là aussi des précautions sont requises notamment pour les dimensions de celle-ci et du pignon moteur (chaînes duplex aussi dans certains cas).
La vitesse de rotation du trommel est aussi un paramètre important : elle doit être ajustable en continu , et plus le diamètre est faible plus la vitesse est en général légèrement augmentée.
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