Question
En cours de résolution
La pratique du PCT a-t-elle modifié la fréquence d'utilisation de certaines techniques ?
1 Réponse
Le 13/01/2024
La pratique du PCT, ou Phytomanagement des Contaminants des Terres, a effectivement influencé la fréquence d'utilisation de certaines techniques de réhabilitation et d'assainissement des sols contaminés. Le phytomanagement repose sur l'utilisation de plantes pour contenir, extraire ou dégrader les contaminants présents dans les sols, les sédiments et les eaux souterraines. Cette approche écologique, considérée comme une forme de phytoremédiation, a conduit à une augmentation de l'emploi de techniques telles que :
1. La phytostabilisation : Elle consiste à utiliser des plantes pour stabiliser les contaminants dans le sol, réduisant leur mobilité et leur biodisponibilité. Les plantes sélectionnées ont la capacité de fixer les métaux lourds dans leurs tissus ou de les immobiliser dans la rhizosphère, limitant ainsi la contamination des eaux souterraines et la chaîne alimentaire. Des produits tels que les amendements de sols et les agents chélateurs pourraient être utilisés pour améliorer l'efficacité de cette technique.
2. La phytoextraction : Cette méthode utilise des plantes hyperaccumulateurs pour extraire activement des contaminants tels que les métaux lourds du sol. Après la croissance, ces plantes sont récoltées et éliminées de manière sécurisée. Cette technique nécessite des cycles répétés pour être efficace, ce qui peut augmenter la fréquence de son utilisation sur certains sites.
3. La rhizofiltration : Les plantes sont utilisées pour filtrer et absorber les contaminants présents dans les eaux souterraines ou de surface à travers leurs racines. Cela peut nécessiter l'installation de systèmes de traitement des eaux par les plantes, qui peuvent être de plus en plus utilisés dans la gestion des eaux contaminées.
4. La phytodégradation ou phyto-transformation : Dans cette approche, les plantes dégradent les composés organiques polluants en métabolites moins toxiques ou inoffensifs. L'emploi de plantes génétiquement modifiées ou spécialement sélectionnées pour cette fonction peut être en hausse.
En outre, la pratique du PCT a promu l'utilisation de techniques complémentaires telles que :
- L'ajout de micro-organismes bénéfiques pour améliorer la dégradation des contaminants (bioaugmentation).
- L'utilisation de biochar ou de compost pour améliorer les propriétés du sol et soutenir la croissance des plantes.
- L'installation de systèmes d'irrigation et de drainage pour contrôler le régime hydrique du sol et optimiser la croissance des plantes et la dégradation des contaminants.
La fréquence d'utilisation de ces techniques dépend de nombreux facteurs tels que les caractéristiques du site, le type et la concentration des contaminants, ainsi que les objectifs de réhabilitation. Avec la reconnaissance croissante de l'importance du développement durable et de la réduction de l'impact environnemental, les techniques de PCT et les produits associés gagnent en popularité comme alternatives ou compléments aux méthodes traditionnelles de dépollution des sols.
1. La phytostabilisation : Elle consiste à utiliser des plantes pour stabiliser les contaminants dans le sol, réduisant leur mobilité et leur biodisponibilité. Les plantes sélectionnées ont la capacité de fixer les métaux lourds dans leurs tissus ou de les immobiliser dans la rhizosphère, limitant ainsi la contamination des eaux souterraines et la chaîne alimentaire. Des produits tels que les amendements de sols et les agents chélateurs pourraient être utilisés pour améliorer l'efficacité de cette technique.
2. La phytoextraction : Cette méthode utilise des plantes hyperaccumulateurs pour extraire activement des contaminants tels que les métaux lourds du sol. Après la croissance, ces plantes sont récoltées et éliminées de manière sécurisée. Cette technique nécessite des cycles répétés pour être efficace, ce qui peut augmenter la fréquence de son utilisation sur certains sites.
3. La rhizofiltration : Les plantes sont utilisées pour filtrer et absorber les contaminants présents dans les eaux souterraines ou de surface à travers leurs racines. Cela peut nécessiter l'installation de systèmes de traitement des eaux par les plantes, qui peuvent être de plus en plus utilisés dans la gestion des eaux contaminées.
4. La phytodégradation ou phyto-transformation : Dans cette approche, les plantes dégradent les composés organiques polluants en métabolites moins toxiques ou inoffensifs. L'emploi de plantes génétiquement modifiées ou spécialement sélectionnées pour cette fonction peut être en hausse.
En outre, la pratique du PCT a promu l'utilisation de techniques complémentaires telles que :
- L'ajout de micro-organismes bénéfiques pour améliorer la dégradation des contaminants (bioaugmentation).
- L'utilisation de biochar ou de compost pour améliorer les propriétés du sol et soutenir la croissance des plantes.
- L'installation de systèmes d'irrigation et de drainage pour contrôler le régime hydrique du sol et optimiser la croissance des plantes et la dégradation des contaminants.
La fréquence d'utilisation de ces techniques dépend de nombreux facteurs tels que les caractéristiques du site, le type et la concentration des contaminants, ainsi que les objectifs de réhabilitation. Avec la reconnaissance croissante de l'importance du développement durable et de la réduction de l'impact environnemental, les techniques de PCT et les produits associés gagnent en popularité comme alternatives ou compléments aux méthodes traditionnelles de dépollution des sols.
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Informations :
Postée le : mercredi 21 avril 2021
La pratique du PCT a-t-elle modifié la fréquence d'utilisation de certaines techniques ?
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