Produit
WATROMAT - WPD75
Presse-sécheur pour boues de stations d'épuration - WATROPUR®
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Description
Le WATROMAT - WPD75 est une presse-sécheur conçue pour les boues de stations d'épuration industrielles ou municipales. Il est capable de transformer une entrée de 2 % de matière sèche en une sortie de 90 % de matière sèche. Il opère à une température de séchage de 30°C/86°F avec une consommation électrique spécifique de 333 W/kg H2O. Le niveau sonore est inférieur à 75dBA. Il est livré avec une presse à vis, un floculateur, un capteur de pression, une unité polymère liquide, deux pompes à boue, deux débitmètres, deux sécheurs à bandes SS304 et une armoire de commande électrique.
Type de produit
Ce produit a été créé et référencé pour le bon fonctionnement de la plateforme
Questions / Actualités
Questions
Nouvelle réponse
- Le 16/01/2024
Pourquoi les plateformes de compostage des boues de STEP ne se sont pas plus démocratisées en France?
Réponse :
Le compostage des boues issues des stations d'épuration (STEP) est un processus qui permet de transformer les boues en amendement organique pour les sols. Bien que cette méthode de valorisation présente de nombreux avantages environnementaux, notamment la réduction du volume des boues et la production d'un produit utile pour l'agriculture, les plateformes de compostage des boues ne se sont pas largement démocratisées en France pour plusieurs raisons techniques, réglementaires et économiques.
1. Réglementation stricte : Les boues de STEP doivent répondre à des normes de qualité très strictes pour pouvoir être épandues ou compostées, en particulier en ce qui concerne la présence de métaux lourds, de résidus de médicaments, de pathogènes et de micro-polluants. La réglementation française, notamment via le décret du 8 janvier 1998 relatif à l'épandage des boues sur les sols agricoles, impose des contrôles réguliers qui peuvent s'avérer coûteux et complexes à mettre en œuvre.
2. Investissements initiaux élevés : La mise en place d'une plateforme de compostage nécessite des investissements conséquents en matière d'infrastructures, comme les tunnels de compostage (par exemple les tunnels Biodôme de Hantsch), les systèmes de retournement (comme le retourneur de compost Gujer TG 201), les systèmes de contrôle des odeurs, et les installations de traitement des lixiviats. Ces coûts peuvent être prohibitifs pour certaines collectivités ou entreprises privées.
3. Problématiques de gestion des nuisances : Le compostage des boues peut générer des nuisances olfactives et des problèmes de gestion des lixiviats et des gaz produits lors du processus. Ces aspects nécessitent des solutions techniques avancées et des équipements spécifiques pour le contrôle des odeurs et le traitement des effluents, tels que les systèmes de biofiltration ou les couvertures spéciales (ex : bâche Gore TEX).
4. Acceptabilité sociale : La perception du public concernant l'utilisation des boues d'épuration en agriculture peut être négative, en raison des craintes liées à la contamination des sols et des cultures. Cela peut freiner le développement de telles installations à proximité des zones habitées.
5. Concurrence avec d'autres méthodes de valorisation : Le compostage des boues doit rivaliser avec d'autres méthodes de traitement et de valorisation, telles que l'incinération, la méthanisation (avec possibilité de production d'énergie renouvelable) ou la déshydratation et le séchage (comme avec les équipements WATROMAT - WPD75 ou WBU05WBD).
6. Variabilité de la qualité des boues : Les caractéristiques des boues peuvent varier en fonction des apports au réseau d'assainissement, rendant le compostage plus ou moins adapté ou nécessitant des ajustements dans le processus de traitement.
7. Évolution des normes agronomiques : Les normes agronomiques et environnementales évoluent régulièrement, poussant les exploitants de plateformes de compostage à s'adapter continuellement, ce qui peut représenter un frein à la mise en place de telles installations.
En conclusion, malgré les avantages évidents du compostage des boues de STEP, les contraintes réglementaires, économiques, techniques et sociales expliquent pourquoi cette méthode de valorisation n'est pas plus répandue en France. Toutefois, avec l'évolution des technologies et des pratiques, ainsi qu'une meilleure acceptation par le public et les agriculteurs, il est possible que le compostage des boues gagne en popularité à l'avenir.
1. Réglementation stricte : Les boues de STEP doivent répondre à des normes de qualité très strictes pour pouvoir être épandues ou compostées, en particulier en ce qui concerne la présence de métaux lourds, de résidus de médicaments, de pathogènes et de micro-polluants. La réglementation française, notamment via le décret du 8 janvier 1998 relatif à l'épandage des boues sur les sols agricoles, impose des contrôles réguliers qui peuvent s'avérer coûteux et complexes à mettre en œuvre.
2. Investissements initiaux élevés : La mise en place d'une plateforme de compostage nécessite des investissements conséquents en matière d'infrastructures, comme les tunnels de compostage (par exemple les tunnels Biodôme de Hantsch), les systèmes de retournement (comme le retourneur de compost Gujer TG 201), les systèmes de contrôle des odeurs, et les installations de traitement des lixiviats. Ces coûts peuvent être prohibitifs pour certaines collectivités ou entreprises privées.
3. Problématiques de gestion des nuisances : Le compostage des boues peut générer des nuisances olfactives et des problèmes de gestion des lixiviats et des gaz produits lors du processus. Ces aspects nécessitent des solutions techniques avancées et des équipements spécifiques pour le contrôle des odeurs et le traitement des effluents, tels que les systèmes de biofiltration ou les couvertures spéciales (ex : bâche Gore TEX).
4. Acceptabilité sociale : La perception du public concernant l'utilisation des boues d'épuration en agriculture peut être négative, en raison des craintes liées à la contamination des sols et des cultures. Cela peut freiner le développement de telles installations à proximité des zones habitées.
5. Concurrence avec d'autres méthodes de valorisation : Le compostage des boues doit rivaliser avec d'autres méthodes de traitement et de valorisation, telles que l'incinération, la méthanisation (avec possibilité de production d'énergie renouvelable) ou la déshydratation et le séchage (comme avec les équipements WATROMAT - WPD75 ou WBU05WBD).
6. Variabilité de la qualité des boues : Les caractéristiques des boues peuvent varier en fonction des apports au réseau d'assainissement, rendant le compostage plus ou moins adapté ou nécessitant des ajustements dans le processus de traitement.
7. Évolution des normes agronomiques : Les normes agronomiques et environnementales évoluent régulièrement, poussant les exploitants de plateformes de compostage à s'adapter continuellement, ce qui peut représenter un frein à la mise en place de telles installations.
En conclusion, malgré les avantages évidents du compostage des boues de STEP, les contraintes réglementaires, économiques, techniques et sociales expliquent pourquoi cette méthode de valorisation n'est pas plus répandue en France. Toutefois, avec l'évolution des technologies et des pratiques, ainsi qu'une meilleure acceptation par le public et les agriculteurs, il est possible que le compostage des boues gagne en popularité à l'avenir.
Nouvelle réponse
- Le 06/01/2024
Quelle est la réglementation autour des la gestion des boues de bassins au moment de leur curage?
Réponse :
La gestion des boues de curage des bassins, qu'il s'agisse de bassins de traitement des eaux usées, de lagunage, ou de tout autre type de bassins de sédimentation, est soumise à une réglementation stricte visant à protéger l'environnement et la santé publique. Cette réglementation varie selon les pays et les régions, mais elle comprend généralement les éléments suivants :
1. **Classification des boues** : Les boues doivent être analysées pour déterminer leur composition et leur niveau de contamination. En fonction de ces analyses, les boues peuvent être classées en différentes catégories (dangereuses, non dangereuses, inertes, etc.).
2. **Traçabilité** : Il est nécessaire de documenter la source, la quantité, le traitement et le devenir des boues extraites. La traçabilité permet de suivre le parcours des boues depuis leur origine jusqu'à leur traitement ou leur élimination finale.
3. **Traitement et valorisation** : Avant de pouvoir être réutilisées ou éliminées, les boues doivent subir un traitement adéquat. Le traitement peut inclure la déshydratation, la stabilisation, l'hygiénisation, et/ou la compostage. La valorisation peut consister en une utilisation agricole sous forme d'amendement organique si les critères de qualité le permettent.
4. **Stockage** : Le stockage temporaire des boues avant traitement ou élimination doit se faire dans des conditions évitant tout risque de pollution ou de nuisances (odeurs, prolifération de vecteurs de maladies, etc.).
5. **Transport** : Le transport des boues doit être réalisé par des entreprises spécialisées et dans des conditions qui évitent toute pollution durant le transit.
6. **Élimination** : Si les boues ne peuvent pas être valorisées, elles doivent être éliminées de manière sécurisée, généralement dans des installations de stockage de déchets ou des incinérateurs spécifiques.
Pour respecter ces réglementations, différentes solutions techniques peuvent être mises en œuvre. Par exemple :
- **Presse de déshydratation VOLUTE en containeur** : pour réduire le volume des boues et faciliter leur gestion.
- **Filtre à presse super titan** : pour le traitement et la déshydratation des boues de chantier de travaux publics.
- **WATROMAT - WPD75** : un système complet qui déshydrate les boues et les prépare pour une élimination ou valorisation ultérieure.
- **Metris addIQ RheoScan** : pour optimiser le dosage de polymères dans le processus de déshydratation des boues, réduisant ainsi les coûts de traitement.
- **FILSA** : pour la déshydratation des boues par sacs filtrants, permettant une gestion efficace des boues extraites.
Il est essentiel que les exploitants de bassins de traitement et les entreprises de curage se conforment à la réglementation locale et s'assurent que les processus de gestion des boues sont réalisés conformément aux normes environnementales et de sécurité.
1. **Classification des boues** : Les boues doivent être analysées pour déterminer leur composition et leur niveau de contamination. En fonction de ces analyses, les boues peuvent être classées en différentes catégories (dangereuses, non dangereuses, inertes, etc.).
2. **Traçabilité** : Il est nécessaire de documenter la source, la quantité, le traitement et le devenir des boues extraites. La traçabilité permet de suivre le parcours des boues depuis leur origine jusqu'à leur traitement ou leur élimination finale.
3. **Traitement et valorisation** : Avant de pouvoir être réutilisées ou éliminées, les boues doivent subir un traitement adéquat. Le traitement peut inclure la déshydratation, la stabilisation, l'hygiénisation, et/ou la compostage. La valorisation peut consister en une utilisation agricole sous forme d'amendement organique si les critères de qualité le permettent.
4. **Stockage** : Le stockage temporaire des boues avant traitement ou élimination doit se faire dans des conditions évitant tout risque de pollution ou de nuisances (odeurs, prolifération de vecteurs de maladies, etc.).
5. **Transport** : Le transport des boues doit être réalisé par des entreprises spécialisées et dans des conditions qui évitent toute pollution durant le transit.
6. **Élimination** : Si les boues ne peuvent pas être valorisées, elles doivent être éliminées de manière sécurisée, généralement dans des installations de stockage de déchets ou des incinérateurs spécifiques.
Pour respecter ces réglementations, différentes solutions techniques peuvent être mises en œuvre. Par exemple :
- **Presse de déshydratation VOLUTE en containeur** : pour réduire le volume des boues et faciliter leur gestion.
- **Filtre à presse super titan** : pour le traitement et la déshydratation des boues de chantier de travaux publics.
- **WATROMAT - WPD75** : un système complet qui déshydrate les boues et les prépare pour une élimination ou valorisation ultérieure.
- **Metris addIQ RheoScan** : pour optimiser le dosage de polymères dans le processus de déshydratation des boues, réduisant ainsi les coûts de traitement.
- **FILSA** : pour la déshydratation des boues par sacs filtrants, permettant une gestion efficace des boues extraites.
Il est essentiel que les exploitants de bassins de traitement et les entreprises de curage se conforment à la réglementation locale et s'assurent que les processus de gestion des boues sont réalisés conformément aux normes environnementales et de sécurité.
Nouvelle réponse
- Le 20/12/2023
Comment calculer la densité d'une boues déshydratée ?
Réponse :
Pour calculer la densité d'une boue déshydratée, plusieurs paramètres doivent être pris en compte, notamment la teneur en eau restante dans la boue et la quantité de matières sèches. Voici les étapes générales pour déterminer la densité d'une boue déshydratée :
1. **Détermination de la teneur en eau** : Pour obtenir la densité d'une boue, il faut d'abord déterminer sa teneur en eau, généralement exprimée en pourcentage sur une base sèche. Cela peut être fait par un test de séchage au four, où un échantillon de la boue est pesé, séché à une température spécifiée pour éliminer toute l'eau, puis pesé à nouveau pour déterminer la perte de masse due à l'évaporation de l'eau.
2. **Calcul de la teneur en matières sèches** : Une fois que vous avez la teneur en eau, vous pouvez calculer la teneur en matières sèches de la boue (également en pourcentage) en soustrayant la teneur en eau de 100%.
3. **Mesure du volume de l'échantillon** : Le volume de l'échantillon de boue peut être mesuré en utilisant une méthode de déplacement d'eau ou en utilisant un récipient de mesure de volume connu.
4. **Pesée de l'échantillon de boue** : Pesez l'échantillon de boue déshydratée dans son ensemble pour obtenir sa masse.
5. **Calcul de la densité** : La densité (ρ) est la masse (m) divisée par le volume (V). La formule de la densité est donc ρ = m/V.
6. **Conversion en densité sèche** : Si vous souhaitez connaître la densité des matières sèches seules, vous devez ajuster la densité calculée précédemment en fonction de la teneur en matières sèches. La densité sèche de la boue est égale à la densité totale divisée par le pourcentage de matières sèches (exprimé en décimal).
Il est important de noter que la densité est affectée par la teneur en eau de la boue déshydratée. Plus la boue est sèche, plus la densité des matières sèches sera importante.
Dans la pratique industrielle, des équipements de laboratoire spécifiques, tels que les balances hydrostatiques ou les pycnomètres, peuvent être utilisés pour mesurer la densité des boues.
En ce qui concerne les produits qui pourraient être liés à la détermination de la densité des boues déshydratées, il serait possible de se référer à des équipements tels que des sécheurs de boues (par exemple, le WATROMAT - WBU10WBD ou le WATROMAT - WPD75), qui sont utilisés pour réduire la teneur en eau des boues et donc influencer leur densité. De plus, des presses à vis ou à bandes (comme les séries ANDRITZ C-Press et Presses à bandes ANDRITZ SME/SMX) qui servent à déshydrater les boues en séparant l'eau des solides pourraient également être mentionnées, puisqu'elles affectent directement la teneur en matières sèches et par conséquent la densité des boues traitées.
1. **Détermination de la teneur en eau** : Pour obtenir la densité d'une boue, il faut d'abord déterminer sa teneur en eau, généralement exprimée en pourcentage sur une base sèche. Cela peut être fait par un test de séchage au four, où un échantillon de la boue est pesé, séché à une température spécifiée pour éliminer toute l'eau, puis pesé à nouveau pour déterminer la perte de masse due à l'évaporation de l'eau.
2. **Calcul de la teneur en matières sèches** : Une fois que vous avez la teneur en eau, vous pouvez calculer la teneur en matières sèches de la boue (également en pourcentage) en soustrayant la teneur en eau de 100%.
3. **Mesure du volume de l'échantillon** : Le volume de l'échantillon de boue peut être mesuré en utilisant une méthode de déplacement d'eau ou en utilisant un récipient de mesure de volume connu.
4. **Pesée de l'échantillon de boue** : Pesez l'échantillon de boue déshydratée dans son ensemble pour obtenir sa masse.
5. **Calcul de la densité** : La densité (ρ) est la masse (m) divisée par le volume (V). La formule de la densité est donc ρ = m/V.
6. **Conversion en densité sèche** : Si vous souhaitez connaître la densité des matières sèches seules, vous devez ajuster la densité calculée précédemment en fonction de la teneur en matières sèches. La densité sèche de la boue est égale à la densité totale divisée par le pourcentage de matières sèches (exprimé en décimal).
Il est important de noter que la densité est affectée par la teneur en eau de la boue déshydratée. Plus la boue est sèche, plus la densité des matières sèches sera importante.
Dans la pratique industrielle, des équipements de laboratoire spécifiques, tels que les balances hydrostatiques ou les pycnomètres, peuvent être utilisés pour mesurer la densité des boues.
En ce qui concerne les produits qui pourraient être liés à la détermination de la densité des boues déshydratées, il serait possible de se référer à des équipements tels que des sécheurs de boues (par exemple, le WATROMAT - WBU10WBD ou le WATROMAT - WPD75), qui sont utilisés pour réduire la teneur en eau des boues et donc influencer leur densité. De plus, des presses à vis ou à bandes (comme les séries ANDRITZ C-Press et Presses à bandes ANDRITZ SME/SMX) qui servent à déshydrater les boues en séparant l'eau des solides pourraient également être mentionnées, puisqu'elles affectent directement la teneur en matières sèches et par conséquent la densité des boues traitées.
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