Turbevap LD40
Evapo-concentrateur pour le traitement des effluents industriels
Leviathan Dynamics propose une toute nouvelle gamme d'évaporateur à compression mécanique de vapeur à basse température pour le traitement des effluents aqueux sous le nom de Turbevap. Son système se base sur une technologie de compresseur centrifuge hermétique permettant de travailler sous un vide poussé et ainsi permettre une séparation de la phase aqueuse dès 35°C. Ainsi, la chaleur du distillat est intégralement transférée à l'effluent, ce qui réduit le temps de chauffe et la complexité du procédé.
Grâce à une construction simplifiée et l'utilisation d'une chaudronnerie plastique hautement compatible avec les fluides à traiter, le Turbevap s'adresse à ceux qui souhaitent mener une politique zéro rejet avec une solution simple à prendre en main, peu énergivore, et disponible avec des capacités de traitement démarrant à 40L/h.
Caractéristique | Valeur |
---|---|
Besoin énergétique | 45 KWh/m³ |
Branchements électriques | 3 KVA – 230V mono |
Capacité de traitement annuelle | 320 m³ |
Capacité de traitement horaire | 40 l/h |
Poids | 250 kg |
Température de sortie concentrat | 35°C |
Quel facteur fait augmenter la teneur en chlorure des effluents ?
1. Rejets industriels : De nombreuses industries, telles que la métallurgie, le traitement chimique, la galvanoplastie, ou encore la production de pâte à papier, peuvent rejeter des eaux usées contenant des chlorures en raison de l'utilisation de chlorure de sodium (NaCl), d'acide chlorhydrique (HCl), ou d'autres composés contenant du chlore dans leurs processus.
2. Eaux usées domestiques : Les eaux usées provenant des ménages peuvent contenir des chlorures issus de l'utilisation de produits de nettoyage, de détergents et d'eau adoucie traitée avec du sel.
3. Utilisation de sel de déneigement : Dans les régions froides, l'utilisation de sel (chlorure de sodium ou chlorure de calcium) pour le déneigement des routes peut entraîner un lessivage des chlorures vers les cours d'eau, augmentant ainsi leur concentration dans les effluents.
4. Intrusion d'eau salée : Dans les zones côtières ou à proximité de l'eau salée, l'infiltration d'eau salée dans les systèmes d'eau douce peut également augmenter la concentration en chlorures.
5. Agriculture : L'utilisation d'engrais contenant du chlore ou l'irrigation avec de l'eau contenant des chlorures peut augmenter les niveaux de chlorure dans les eaux de ruissellement agricole.
6. Sources naturelles : Les eaux souterraines ou les sources naturelles peuvent naturellement contenir des concentrations élevées de chlorure, qui peuvent se retrouver dans les effluents lorsqu'elles sont utilisées pour l'approvisionnement en eau.
Pour gérer et traiter les eaux usées contenant des niveaux élevés de chlorure, plusieurs approches peuvent être envisagées. Par exemple, l'utilisation de systèmes de traitement d'effluents tels que les évaporateurs sous vide (comme le Leviathan Dynamics' Turbevap LD40 ou la série Prowadest E), les technologies de filtration membranaire (comme le système BioBarrier® HSMBR® pour la réutilisation de l'eau à forte charge), ou les technologies avancées d'osmose inverse (représentées par des produits comme OSMOFILM) peut être efficace pour réduire les concentrations de chlorure. Ces systèmes peuvent être conçus pour retirer non seulement les chlorures mais aussi d'autres contaminants, en fonction des exigences réglementaires et des besoins spécifiques des utilisateurs.
Quel est le taux d'évaporation dans une station de traitement des eaux usées ?
Pour augmenter le taux d'évaporation dans des processus industriels spécifiques, notamment dans le traitement des eaux usées, on peut utiliser des évaporateurs ou des évapo-concentrateurs. Ces appareils sont conçus pour séparer une phase aqueuse d'une solution et concentrer les solutés, réduisant ainsi le volume des eaux usées et permettant la récupération de l'eau pure par condensation de la vapeur produite.
Par exemple, le produit "Destimat LE" est un évaporateur sous vide utilisant la compression mécanique de vapeur (CMV) et la convection naturelle pour traiter les eaux usées. Il permet de réduire le volume des déchets liquides en produisant un distillat de haute qualité (eau pure) qui peut atteindre jusqu'à 98% de recyclage. Le taux d'évaporation dépendra de la capacité de l'installation et des conditions opérationnelles.
Pour des systèmes spécifiques comme le "Turbevap LD40" de Leviathan Dynamics, l'évaporation se fait à basse température sous un vide poussé, permettant l'évaporation dès 35°C et offrant un taux d'évaporation pour une capacité de traitement de 40L/h.
Dans le cas de l'utilisation d'évaporateurs, le taux d'évaporation est plus facilement contrôlable et optimisable, car il est défini par la conception de l'équipement et les réglages opérationnels. En effet, les évaporateurs sont conçus pour maximiser le transfert de chaleur et l'efficacité de séparation, ce qui permet d'atteindre un taux d'évaporation supérieur à celui qui se produirait naturellement dans des bassins ouverts.
En résumé, le taux d'évaporation dans une station de traitement des eaux usées est spécifique à chaque installation et dépend de multiples facteurs. L'utilisation d'évaporateurs spécialement conçus pour le traitement des eaux, comme les produits mentionnés, permet d'obtenir des taux d'évaporation contrôlés et efficaces qui peuvent être adaptés aux besoins de chaque processus de traitement.
Quel est le meilleur procédé pour décontaminer les eaux usées issues de la production de pétrole brut ?
1. Séparation par gravité : Elle est souvent le premier pas dans le traitement des eaux de production pétrolière. Cette méthode permet de séparer les gouttelettes d'huile des eaux usées par différence de densité. Un séparateur API ou un décanteur lamellaire (comme le Lamella Settler de KWI France) peut être utilisé dans cette étape.
2. Traitement physico-chimique : La flottation à air dissous (DAF) est une technique courante pour éliminer les huiles et les graisses, ainsi que des solides en suspension. Des systèmes comme le MEGACELL H ou le SUPERCELL peuvent être adaptés à cette application.
3. Filtration : La filtration sur membrane, par exemple à l'aide de membranes céramiques plates (comme celles du CFM BRM), peut être employée pour séparer les fines particules et certains types de polluants.
4. Traitement biologique : Il peut être utilisé pour dégrader les composés organiques biodegradables. Les bioréacteurs à membranes (MBR), tels que le MBCR, peuvent être efficaces.
5. Désinfection UV : Si une désinfection est nécessaire, des systèmes de traitement par UV comme la gamme BIO-UV IAM peuvent être utilisés pour éliminer les bactéries pathogènes sans ajouter de produits chimiques au processus.
6. Osmose inverse : Pour les contaminants dissous comme les sels, un système d'osmose inverse peut être nécessaire, bien qu'il soit généralement coûteux en termes d'énergie et de maintenance.
7. Évaporation ou cristallisation : Pour une concentration élevée de sels ou d'autres contaminants, des technologies d'évaporation comme le Turbevap LD40 peuvent être envisagées pour obtenir une séparation plus poussée.
8. Adsorption : L'utilisation de charbon actif ou d'autres adsorbants peut aider à éliminer les contaminants organiques résiduels.
Le choix du procédé ou de la combinaison de procédés dépendra d'une analyse détaillée des eaux usées et des objectifs de traitement. Il est également important de prendre en compte l'aspect économique et la facilité d'exploitation et de maintenance du système de traitement. Enfin, il faut toujours s'assurer que le traitement choisi respecte les réglementations environnementales en vigueur.
Posez une question sur le produit
Poser une questionQuel facteur fait augmenter la teneur en chlorure des effluents ?
1. Rejets industriels : De nombreuses industries, telles que la métallurgie, le traitement chimique, la galvanoplastie, ou encore la production de pâte à papier, peuvent rejeter des eaux usées contenant des chlorures en raison de l'utilisation de chlorure de sodium (NaCl), d'acide chlorhydrique (HCl), ou d'autres composés contenant du chlore dans leurs processus.
2. Eaux usées domestiques : Les eaux usées provenant des ménages peuvent contenir des chlorures issus de l'utilisation de produits de nettoyage, de détergents et d'eau adoucie traitée avec du sel.
3. Utilisation de sel de déneigement : Dans les régions froides, l'utilisation de sel (chlorure de sodium ou chlorure de calcium) pour le déneigement des routes peut entraîner un lessivage des chlorures vers les cours d'eau, augmentant ainsi leur concentration dans les effluents.
4. Intrusion d'eau salée : Dans les zones côtières ou à proximité de l'eau salée, l'infiltration d'eau salée dans les systèmes d'eau douce peut également augmenter la concentration en chlorures.
5. Agriculture : L'utilisation d'engrais contenant du chlore ou l'irrigation avec de l'eau contenant des chlorures peut augmenter les niveaux de chlorure dans les eaux de ruissellement agricole.
6. Sources naturelles : Les eaux souterraines ou les sources naturelles peuvent naturellement contenir des concentrations élevées de chlorure, qui peuvent se retrouver dans les effluents lorsqu'elles sont utilisées pour l'approvisionnement en eau.
Pour gérer et traiter les eaux usées contenant des niveaux élevés de chlorure, plusieurs approches peuvent être envisagées. Par exemple, l'utilisation de systèmes de traitement d'effluents tels que les évaporateurs sous vide (comme le Leviathan Dynamics' Turbevap LD40 ou la série Prowadest E), les technologies de filtration membranaire (comme le système BioBarrier® HSMBR® pour la réutilisation de l'eau à forte charge), ou les technologies avancées d'osmose inverse (représentées par des produits comme OSMOFILM) peut être efficace pour réduire les concentrations de chlorure. Ces systèmes peuvent être conçus pour retirer non seulement les chlorures mais aussi d'autres contaminants, en fonction des exigences réglementaires et des besoins spécifiques des utilisateurs.
Quel est le taux d'évaporation dans une station de traitement des eaux usées ?
Pour augmenter le taux d'évaporation dans des processus industriels spécifiques, notamment dans le traitement des eaux usées, on peut utiliser des évaporateurs ou des évapo-concentrateurs. Ces appareils sont conçus pour séparer une phase aqueuse d'une solution et concentrer les solutés, réduisant ainsi le volume des eaux usées et permettant la récupération de l'eau pure par condensation de la vapeur produite.
Par exemple, le produit "Destimat LE" est un évaporateur sous vide utilisant la compression mécanique de vapeur (CMV) et la convection naturelle pour traiter les eaux usées. Il permet de réduire le volume des déchets liquides en produisant un distillat de haute qualité (eau pure) qui peut atteindre jusqu'à 98% de recyclage. Le taux d'évaporation dépendra de la capacité de l'installation et des conditions opérationnelles.
Pour des systèmes spécifiques comme le "Turbevap LD40" de Leviathan Dynamics, l'évaporation se fait à basse température sous un vide poussé, permettant l'évaporation dès 35°C et offrant un taux d'évaporation pour une capacité de traitement de 40L/h.
Dans le cas de l'utilisation d'évaporateurs, le taux d'évaporation est plus facilement contrôlable et optimisable, car il est défini par la conception de l'équipement et les réglages opérationnels. En effet, les évaporateurs sont conçus pour maximiser le transfert de chaleur et l'efficacité de séparation, ce qui permet d'atteindre un taux d'évaporation supérieur à celui qui se produirait naturellement dans des bassins ouverts.
En résumé, le taux d'évaporation dans une station de traitement des eaux usées est spécifique à chaque installation et dépend de multiples facteurs. L'utilisation d'évaporateurs spécialement conçus pour le traitement des eaux, comme les produits mentionnés, permet d'obtenir des taux d'évaporation contrôlés et efficaces qui peuvent être adaptés aux besoins de chaque processus de traitement.
Quel est le meilleur procédé pour décontaminer les eaux usées issues de la production de pétrole brut ?
1. Séparation par gravité : Elle est souvent le premier pas dans le traitement des eaux de production pétrolière. Cette méthode permet de séparer les gouttelettes d'huile des eaux usées par différence de densité. Un séparateur API ou un décanteur lamellaire (comme le Lamella Settler de KWI France) peut être utilisé dans cette étape.
2. Traitement physico-chimique : La flottation à air dissous (DAF) est une technique courante pour éliminer les huiles et les graisses, ainsi que des solides en suspension. Des systèmes comme le MEGACELL H ou le SUPERCELL peuvent être adaptés à cette application.
3. Filtration : La filtration sur membrane, par exemple à l'aide de membranes céramiques plates (comme celles du CFM BRM), peut être employée pour séparer les fines particules et certains types de polluants.
4. Traitement biologique : Il peut être utilisé pour dégrader les composés organiques biodegradables. Les bioréacteurs à membranes (MBR), tels que le MBCR, peuvent être efficaces.
5. Désinfection UV : Si une désinfection est nécessaire, des systèmes de traitement par UV comme la gamme BIO-UV IAM peuvent être utilisés pour éliminer les bactéries pathogènes sans ajouter de produits chimiques au processus.
6. Osmose inverse : Pour les contaminants dissous comme les sels, un système d'osmose inverse peut être nécessaire, bien qu'il soit généralement coûteux en termes d'énergie et de maintenance.
7. Évaporation ou cristallisation : Pour une concentration élevée de sels ou d'autres contaminants, des technologies d'évaporation comme le Turbevap LD40 peuvent être envisagées pour obtenir une séparation plus poussée.
8. Adsorption : L'utilisation de charbon actif ou d'autres adsorbants peut aider à éliminer les contaminants organiques résiduels.
Le choix du procédé ou de la combinaison de procédés dépendra d'une analyse détaillée des eaux usées et des objectifs de traitement. Il est également important de prendre en compte l'aspect économique et la facilité d'exploitation et de maintenance du système de traitement. Enfin, il faut toujours s'assurer que le traitement choisi respecte les réglementations environnementales en vigueur.
Quel est le nouveau procédé d'oxydation utilisé dans le traitement des eaux industrielles?
En outre, il existe plusieurs autres techniques d'oxydation avancée qui sont de plus en plus utilisées dans le traitement des eaux industrielles, notamment :
1. Oxydation par ultrasons (sono-oxydation): Utilise les ondes ultrasonores pour créer des cavitations dans l'eau, produisant des radicaux hydroxyles très réactifs qui peuvent dégrader divers polluants.
2. Photocatalyse: Utilise la lumière UV en présence d'un photocatalyseur (généralement du dioxyde de titane, TiO2) pour produire des radicaux hydroxyles et autres espèces réactives qui décomposent les contaminants.
3. Ozone et peroxyde d'hydrogène (O3/H2O2): La combinaison de l'ozone et du peroxyde d'hydrogène produit des radicaux hydroxyles qui sont des agents oxydants puissants.
4. Processus Fenton et photo-Fenton: Implique l'utilisation de fer (Fe2+ ou Fe3+) et de peroxyde d'hydrogène (H2O2) pour générer des radicaux hydroxyles. La variante photo-Fenton utilise également la lumière UV pour améliorer l'efficacité de la réaction.
5. Electro-oxydation: Utilise un courant électrique pour produire des espèces oxydantes directement dans l'eau à traiter, souvent en utilisant des électrodes en matériaux spéciaux comme le diamant dopé au bore.
En ce qui concerne des produits spécifiques, certains équipements et technologies peuvent être liés à ces procédés avancés d'oxydation :
- BIO-UV Gamme IAM: Il s'agit d'un réacteur UV pour la désinfection des eaux industrielles qui peut également être utilisé dans des configurations d'oxydation avancée pour dégrader les polluants organiques.
- Turbevap LD40: Un évapo-concentrateur qui pourrait être intégré dans un système de traitement d'effluents industriels pour concentrer les contaminants avant une étape d'oxydation avancée.
- LIXOR®: Bien qu'il s'agisse principalement d'un système d'aération immergé, il peut être utilisé en amont des procédés d'oxydation pour augmenter l'efficacité du traitement en améliorant le transfert d'oxygène.
Ces technologies représentent une partie de l'éventail des solutions disponibles pour l'oxydation et le traitement avancé des eaux industrielles. La sélection d'une technologie spécifique dépendra des caractéristiques de l'effluent, des contaminants présents, des réglementations environnementales, ainsi que des considérations économiques et opérationnelles.
Comment réduire le volume des déchets liquides jusqu'à 95% sans compromettre l'efficacité du processus ?
L'évaporateur à compression mécanique de vapeur (CMV) est une technologie particulièrement pertinente pour cette application. Il utilise un compresseur pour augmenter la pression et la température de la vapeur produite, ce qui améliore l'efficacité thermique du processus et réduit la consommation énergétique. Des exemples de produits utilisant la CMV sont les évaporateurs de la gamme Turbevap LD40 de Leviathan Dynamics et les installations Destimat LE.
Le Turbevap LD40 est conçu pour traiter des effluents aqueux à basse température, fonctionnant sous un vide poussé pour permettre une séparation de la phase aqueuse dès 35°C. Cela réduit le temps de chauffe et la complexité du processus. De plus, grâce à sa chaudronnerie plastique, le Turbevap LD40 est compatible avec une large gamme de fluides à traiter.
Le Destimat LE, quant à lui, fonctionne sous le principe de la compression mécanique de vapeur avec circulation naturelle et condensation des vapeurs. Il offre la possibilité de zéro rejet liquide en produisant un distillat de haute qualité qui peut être réutilisé, contribuant ainsi à la réduction des déchets et à l'économie d'eau.
Le Prowadest P est un autre exemple d'évaporateur sous vide à flots tombants qui utilise la distillation sous vide pour traiter efficacement les eaux de process et s'inscrit dans une démarche de développement durable.
Enfin, pour les déchets liquides toxiques ou dangereux, l'ECOSTILL™ pourrait être une solution appropriée. Il s'agit d'un évaporateur à pression atmosphérique qui applique la technologie MHD (MagnetoHydroDynamic), offrant une réduction de volume importante tout en maintenant un taux d'utilisation élevé et une consommation énergétique modérée.
En résumé, pour réduire le volume des déchets liquides, il est essentiel de sélectionner un système d'évaporation adapté à la nature des déchets à traiter, qui maximise l'efficacité thermique et minimise la consommation énergétique, tout en produisant un distillat qui peut être réutilisé ou rejeté sans risque pour l'environnement.
Comment optimiser la séparation de la phase aqueuse d'effluents industriels à basse température?
1. **Évaporation sous vide à basse température** : Utiliser des évaporateurs ou des évapo-concentrateurs comme le Turbevap LD40 de Leviathan Dynamics, qui fonctionne sous un vide poussé pour permettre la séparation des phases dès 35°C. L'utilisation d'une compression mécanique de vapeur à basse température réduit le temps de chauffe et la complexité du procédé tout en conservant l'énergie thermique.
2. **Ultrafiltration et nanofiltration** : Ces techniques de filtration membranaire permettent de séparer les phases sans recours à de hautes températures. Les membranes peuvent retenir les particules en suspension, les colloïdes et certains composés organiques tout en laissant passer l'eau. Des systèmes comme l'unité R-Oasys® peuvent être utilisés pour un prétraitement efficace des effluents avant la séparation par évaporation.
3. **Flottation à air dissous (FAD)** : La flottation est une méthode qui s'applique bien pour séparer les matières en suspension, y compris les graisses et les huiles. Des équipements tels que l'ECOCELL permettent de séparer les phases par injection d'air à basse pression, créant des bulles qui se fixent aux particules et les font remonter en surface où elles peuvent être raclées.
4. **Centrifugation** : Des décanteurs centrifuges peuvent être utilisés pour séparer la phase aqueuse des solides par force centrifuge. Cela peut être réalisé à température ambiante sans besoin de chauffer l'effluent.
5. **Séparation gravitaire** : Des séparateurs d'huile comme le Tambour Oléophile permettent de séparer les hydrocarbures des effluents sans chauffage, en utilisant la propriété oléophile d'un tambour rotatif pour attirer et séparer les hydrocarbures.
6. **Ajout de coagulants et floculants** : L'ajout de réactifs chimiques peut aider à agglomérer les particules fines en flocs plus grands qui se sépareront plus facilement de la phase aqueuse. Des systèmes automatisés de dosage comme les pompes doseuses hydro-motrices de la ligne Dosatron peuvent être utilisés pour un ajout précis et proportionnel de ces agents.
7. **Technologie d'Oxydation Avancée (AOP)** : Pour les contaminants difficiles à séparer, l'utilisation de procédés AOP peut décomposer les composés organiques en substances plus simples et biodégradables, facilitant la séparation ultérieure de la phase aqueuse.
8. **Contrôle avancé du processus** : L'utilisation de systèmes de contrôle automatisés et de capteurs pour surveiller les paramètres critiques comme la température, le pH, la conductivité et la turbidité peut aider à optimiser le processus de séparation en temps réel.
En combinant l'un ou plusieurs de ces équipements et méthodes, et en les adaptant aux spécificités des effluents industriels concernés, il est possible d'optimiser la séparation de la phase aqueuse à basse température, réduisant ainsi les coûts énergétiques et l'impact environnemental.
Quelle est la cause principale de l'augmentation des MES dans les rejets industriels ?
Les processus industriels, tels que la fabrication, le lavage, le refroidissement, et le traitement de surface, peuvent produire des eaux usées contenant des niveaux élevés de MES. L'absence de dispositifs de prétraitement ou de systèmes de filtration efficaces peut entraîner un relâchement de ces substances dans l'environnement. De plus, des systèmes de traitement défaillants ou mal entretenus, ainsi qu'une surcharge des capacités de traitement, peuvent aussi contribuer à une augmentation des MES dans les effluents.
Des solutions comme le Filtre Chlorocare peuvent être utilisées pour traiter de manière efficace les matières en suspension grâce à leur système de filtration performant. Pour les analyses et le contrôle des rejets, des instruments comme l'analyseur en ligne TOCADERO T1 peuvent mesurer les paramètres de pollution organique et azotée, qui sont souvent associés aux MES. Les sondes de mesure en ligne multi-paramètres UV-Probe 254+ et la sonde de turbidité et concentration de matières en suspension Turbimax CUS50D sont également des outils précieux pour surveiller et contrôler les MES dans les eaux usées.
Les centrales de traitement de rejet comme l'évapo-concentrateur Turbevap LD40 peuvent également être utilisées pour réduire le volume des effluents et concentrer les MES, permettant ainsi un traitement plus efficace et une réduction des rejets dans l'environnement.
En résumé, la cause principale de l'augmentation des MES dans les rejets industriels est le manque de traitement adéquat des eaux usées. L'utilisation de technologies de filtration, de surveillance, et de traitement avancées est essentielle pour contrôler et réduire la présence de MES dans les effluents industriels avant leur rejet.
Quelles sont les conséquences environnementales si les limites des rejets liquides industriels sont respectées selon le décret exécutif 06-141?
Si les limites des rejets liquides industriels sont respectées conformément à ce décret, les conséquences environnementales sont généralement positives :
1. Préservation de la qualité de l'eau : La conformité aux normes de rejets permet de maintenir la qualité des eaux de surface et souterraines, évitant ainsi la contamination par des substances nocives.
2. Protection de la biodiversité aquatique : Des niveaux adéquats de pH, de matières en suspension, de nutriments et de substances toxiques sont essentiels pour la survie des organismes aquatiques. Le respect des seuils de concentration de ces paramètres contribue à protéger les écosystèmes aquatiques.
3. Réduction des risques pour la santé publique : Le contrôle des effluents industriels limite l'exposition des populations aux polluants pouvant être présents dans l'eau, tels que les métaux lourds, les composés organiques dangereux et les pathogènes.
4. Promotion du développement durable : Les entreprises qui se conforment à la réglementation montrent un engagement envers le développement durable, ce qui peut améliorer leur réputation et leur compétitivité sur le marché.
5. Réduction de l'eutrophisation : En limitant les rejets d'azote et de phosphore, qui sont des éléments promoteurs de la croissance des algues, on évite l'eutrophisation des plans d'eau qui peut entraîner une hypoxie (manque d'oxygène) nuisible à la faune et à la flore aquatiques.
Pour s'assurer du respect de ces limites, les industries peuvent s'équiper de technologies avancées de traitement des effluents, telles que :
- Les systèmes d'oxydation avancée, comme le Process AOP, qui permettent de dégrader les polluants organiques complexes en produits plus simples et biodégradables.
- Les bioréacteurs à membrane tels que le BioBarrier HSMBR, qui fournissent une barrière physique empêchant le passage des contaminants et permettant la réutilisation des eaux traitées.
- Les systèmes d'évaporation sous vide comme le Prowadest P ou le Turbevap LD40 d'Evapo-concentrateur pour concentrer et récupérer les polluants, minimisant ainsi le volume des effluents à traiter ou à rejeter.
En conclusion, le respect des limites des rejets liquides industriels selon le décret exécutif 06-141 a des répercussions bénéfiques pour l'environnement et la santé publique en réduisant la pollution, en protégeant les écosystèmes et en encourageant les pratiques industrielles durables.
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