Novembre 2016 : Le mot du président d'ITEA, Pascal Farjot

Enfin ! Après plus de deux ans de baisse drastique de l’activité, les industriels du transport de l’eau et de l’assainissement ont enregistré un premier semestre 2016 positif. 

L’éclaircie constatée en début d’année s’est améliorée au troisième trimestre et bénéficie particulièrement aux industriels des réseaux. 

Ces résultats encourageants s’expliquent par une légère reprise des investissements privés et parapublics ainsi qu’une prise de conscience de quelques collectivités sur la nécessité de préserver leurs infrastructures. 

Toutefois, la filière de l’assainissement très sensible à l’impact de la loi NOTRe, qui confie aux EPCI la responsabilité d’exercer les compétences « eau et assainissement », ne parvient pas à compenser la baisse des investissements communaux. 

À l’heure où le 5e rapport de l’observatoire des services publics d’eau et d’assainissement de l’ONEMA établit qu’un tiers des services de l’échantillon analysé (soit 15 % de la population et 20 % du linéaire de réseau) ne seraient pas conforme aux nouvelles exigences réglementaires, l’investissement dans les infrastructures constitue un levier de politique économique de taille pour stimuler l’activité et réduire les disparités territoriales. 

Dans le contexte continu de déclassement des infrastructures, Bruno Cavagné, président de la FNTP rappelle la nécessité de ne pas céder à des logiques de sous-investissement et de Réinvestir la France. à quelques mois des élections présidentielles, il entend transformer la vision des infrastructures et convaincre les décideurs politiques de faire le choix d’un nouvel aménagement du territoire. 

ITEA s’associe à cette action et remercie Bruno Cavagné pour son éclairage, son enthousiasme et son ambition.

Pascal Farjot