Amélioration de la qualité de l'eau brute de la retenue de Codole
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Problématique / Besoin :
L'entreprise Cereal Partners France, opérant pour Nestlé à Rumilly (74), était confrontée à un problème de pollution des eaux usées générées par la production de céréales pour petits déjeuners. Avec une capacité de traitement active 350 jours par an, la station prétraitait un débit journalier de 355 m³ d'eaux usées avec des pics pouvant atteindre 60 m³/h. Les eaux usées présentaient des concentrations élevées de polluants avec une DCO (Demande Chimique en Oxygène) de 2063 mg/l, une DBO5 (Demande Biologique en Oxygène sur 5 jours) de 773 mg/l, et des MES (Matières En Suspension) de 722 mg/l. Ces niveaux dépassaient les normes de rejet autorisées qui sont respectivement de 4000 mg/l pour la DCO avec un flux maximal de 1900 kg/j, de 1200 mg/l pour la DBO5 avec un flux maximal de 800 kg/j, et de 1000 mg/l pour les MES avec un flux maximal de 240 kg/j. L'impact direct de cette pollution sur l'environnement local et la non-conformité réglementaire menaçaient la réputation de l'entreprise ainsi que la pérennité des réseaux et équipements en aval.Méthode utilisée / Réponse apportée :
Pour résoudre ce problème, une filière de prétraitement a été mise en place, comprenant un système de tamisage avec un seuil de coupure de 1 mm et une construction en inox 316 L pour éliminer les matières solides grossières. Un bassin tampon d'un volume utile de 153 m³, en acier vitrifié avec un dôme géodésique, a été installé pour lisser les charges hydrauliques et organiques quotidiennes et stocker l'effluent avant sa restitution régulée vers le réseau communal. En outre, un poste de désodorisation a été ajouté pour traiter l'air vicié provenant du tamis, du bassin tampon et de la benne à refus de tamisage afin de limiter les nuisances olfactives. Cette solution technique a permis de respecter les normes de rejet tout en diminuant significativement l'impact environnemental de l'usine.