Conseil sur le type de traitement à mettre en place pour l’épuration des gaz
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Client / Type de client :
Industries, Collectivités, Tertiaire, Particuliers
Problématique / Besoin :
Certaines Industries ont des obligations selon leur emplacement et leur activité en termes de mesures d’odeurs. Des prélèvements gazeux doivent être réalisés sur une source canalisée ou surfacique. Ensuite, il s’agit de réaliser une analyse olfactométrique dans les 30 heures suivant le prélèvement, à l’aide d’un olfactomètre à dilution dynamique. Dans le laboratoire de l’École des Mines, c’est l’olfactomètre « Odile » à dilution dynamique qui est utilisé. Cet olfactomètre permet de diluer l’échantillon prélevé d’un facteur 3 à un facteur 2 millions et permet de déterminer la persistance de l’odeur (ou concentration de l’odeur) en unité d’odeur par mètre cube (u.o.E/m³). La norme 13725 demande un minimum de 4 personnes pour la composition du jury. L’olfactomètre « Odile » permet de travailler avec 6 jurés. Une moyenne haute et basse sur 4 jurés peut être calculée pour renseigner sur la dispersion des résultats. La détermination des concentrations d’odeur combinées aux débits volumiques des émissions odorantes conduit au calcul du débit d’odeur (exprimé en u.o.E/h) correspondant à la quantité d’odeur liberée dans l’atmosphère. C’est cette donnée qui intéresse l’administration.
L’olfactomètre Odile mesure aussi d’autres paramètres de l’odeur qui ne sont pas contrôlés au niveau de l’administration :
-L’intensité (la force de l’odeur) ;
-La qualité de l’odeur (la nature intrinsèque de l’odeur) ;
-L’acceptabilité : le caractère hédonique de l’odeur (sent bon ou pas). Ce paramètre est obtenu sur la base d’une méthode développée en collaboration avec l’École des Mines d’Alès (article).
Méthode utilisée / Réponse apportée :
-Prélèvement à l’aide d’un caisson poumon et d’une chambre de flux (Norme 13725) ;
-Analyse olfactométrique : mesure de l’odeur (Norme 13725).