Les déchets, une mine d’or

En effet, avec des inventions comme la clé USB qui nous permet d’économiser plusieurs tonnes de papier consommé en y sauvegardant nos documents importants mais aussi nos photos souvenirs. En revanche, un problème croissant concernant ces petites merveilles technologiques est la pollution qu’ils produisent lorsqu’ils sont en fin de vie, ou pire, lorsqu’on s’en débarrasse car un nouvel appareil les a rendus obsolètes. Appelés Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques (DEEE), cette catégorie relativement nouvelle comprend tous vos appareils électroménagers, ainsi qu’ordinateurs, smartphones et gadgets, en bref tout ce qui fonctionne avec de l’électricité.

Nous sommes souvent peu avertis de ce que ses objets contiennent, comment ils fonctionnent et surtout de ce qui leur arrivent une fois qu’on les met à la poubelle ! Il faut savoir qu’en réalité, de nombreux composants toxiques se logent dans ces objets : votre ordinateur contient du mercure et du plomb, par exemple !

En revanche, ces appareils contiennent également des métaux précieux d’intérêt pour leur réutilisation, comme l’or, l’argent, le platine et le palladium. Voilà une source d’or que nous utilisons peu ! En effet, au niveau mondial il y a seulement 20% des DEEE qui sont recyclés alors qu’ils représentent en tout environ 50 tonnes de déchets. 

Ces chiffres exorbitants montrent le chemin vers une nouvelle source de métaux précieux qui pourrait également être bénéfique pour la planète et l’économie du pays : il est moins cher de recycler ses métaux que d’aller les extraire dans des mines étrangères. L’obstacle à cette avancée est l’infrastructure nécessaire à ce type de recyclage. 

Pour pouvoir extraire ces métaux de composants électroniques, plusieurs processus chimiques doivent être accomplis et construire des centres ou ces tâches peuvent être effectuées demandent du temps et de l’argent. Néanmoins, une fois le gouvernement convaincu, cette alternative a le pouvoir de changer positivement le fonctionnement de l’économie et en même temps créer de nouveaux emplois.

Le but ici serait donc d’aller vers une économie circulaire, c’est-à-dire un système durable qui réutilise au maximum ce qui est déjà en circulation pour créer de nouveaux produits. Pour cela, la première étape est de responsabiliser les usines et entreprises fabricantes, en favorisant le recyclage et l’obligation de prendre en charge ses produits du début à la fin de la chaine de consommation. 

Et à nous, en tant qu’habitants de la planète, de tout faire pour y arriver !

Article proposé par RS COMPONENT France :