Connaissez-vous les performances des Milieux Filtrants, des Filtres ou des Unités de filtration?
La filtration traite tous types d’eaux : eaux à rendre potable, eaux industrielles pour le chauffage, le refroidissement, eaux pures, ultrapures, eau de piscine, eaux usées, effluents, eaux à réutiliser, solutions aqueuses … La filtration utilise des filtres équipés de milieux filtrants (lits épais de sable, granulés de verre, anthracite…, cartouches plissées, agglomérées…, poches, plaques, précouches d’adjuvant de filtration : diatomite, perlite, microfibres de cellulose…, membranes de micro, ultra, nanofiltration, osmose inverse).
Les performances des filtres et des milieux filtrants sont souvent connues de manière qualitative, parfois seulement à postériori de l’exploitation. Pourtant de nombreuses caractéristiques techniques sont mesurables pour chiffrer des performances :
- elles mettent donc en valeur ces produits/équipements de filtration par rapport aux autres technologies de filtration «muettes», - elles confirment la qualité de fabrication des filtres/milieux filtrants (absence de défauts, intégrité au sortir de l’atelier, avant l’emploi ou après usage …) (*1),
- elles confirment la compatibilité des composants des filtres/milieux filtrants dans les conditions de service de chaque application (absence de relargage de particules, d’autres composés, de dégradation excessive – résistances mécaniques, thermiques, chimiques) (*1),
- elles renseignent sur les données de structure des milieux filtrants/membranes (tailles des grains, des poudres, tailles des ouvertures, mailles, pores…porosité, encombrement/masse des éléments filtrants, cartouches, poches, modules, cassettes, des lits épais, des précouches, …) (*1),
- elles informent sur l’écoulement de l’eau à travers les filtres/milieux filtrants (perte de charge/débit, perméabilité, flux à l’eau, consommation d’énergie minimale) et sur leurs aptitudes à retenir des impuretés (matières solides, colloïdales, solubles, mixtes…impuretés modèles ou réelles – du millimètre au nanomètre) (efficacités de filtration, capacité de rétentions, seuils de filtration…, pouvoirs colmatants, faisabilité de clarification, de purification poussée…) à être nettoyés/lavés/contre-lavés en prévision de leurs très nombreux cycles de filtration (*1, 2),
- elles sont déterminantes pour comparer/choisir une technologie, prévoir ou gérer au mieux les conditions d’exploitation, ou remplacer/compléter une unité en service… (augmentation de production, de pureté de l’eau filtrée, baisse du gaspillage d’eau, des coûts consommables, énergie, personnels…), ou l’associer à une autre opération (coagulation/floculation en amont, purification en aval….) (*3).
(*1) détermination selon un des nombreux protocoles normalisés ou spécifiques à l’IFTS, Institut de la Filtration et des Techniques Séparatives, Centre d’essais reconnu à l’international, accrédité COFRAC ISO 17025, certifié ISO 9001, dans :
- le CEEF-IFTS Centre Européen d’Essais des Filtres,
- le Laboratoire Membranes-IFTS,
(*2) détermination à l’aide d’essais représentant les conditions réelles en service ou à venir en production/épuration, sur bancs d’essais multi-paramètres en laboratoire, sur unités traitant un débit significatif 1-10 m³/h à plusieurs centaines de m³/h dans :
- le CEOPS-IFTS, Centre d’Etudes et d’Optimisation des Procédés de Séparation,
- le Centre d’Essais Roger Ben Aïm-IFTS dédié à l’Eau.
(*3) étude d’un projet industriel dans le CEOPS-IFTS, ou le Centre d’Essais Roger Ben Aïm-IFTS.
Contact :
marie.sirvain@ifts-sls.com - marion.dalex@ifts-sls.com
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